Neuf ans déjà.
L’année 2004 se termine, et je suis perdu pour un Noël loin de mes terres d’origine.
L’année 2004 se termine, et je suis perdu pour un Noël loin de mes terres d’origine.
Pékin est doublement nappé de blanc. L’opacité moite de la brume répond à la neige qui tapisse tout.
La Cité Interdite – qui ne l’est plus guère, tellement elle est un carrefour où les Chinois en mal de souvenirs rêvés déambulent sans cesse, et s’y télescopent -–, est figée. Depuis la colline sur laquelle je suis monté, je vois son immensité face à moi. Les frontières entre ciel et sol, entre constructions et nuages s’estompent.
Un peu plus tard, me voici face à la porte principale de cette Cité devenue ouverte. Vu de loin, le portrait de Mao sous lequel chacun doit passer n’est plus si massif. Est-ce qu’avec le recul de temps, la Chine finira par s’éloigner de son dernier empereur ? Les statues de Staline ont, elles, été depuis longtemps déboulonnées…
Noyées dans l’immensité de la place Tiananmen, les silhouettes se font dérisoires, miroir de la petitesse des individus pris dans la masse des foules chinoises. Chacun marche en ignorant son voisin, et ce qui l’entoure…
Fin de nuit dans un cabaret. Le froid et la nuit ont disparu pour faire place à la chaleur des lumières.
La neige extérieure s’est fait perruque, et les apparences restent masquées, incertaines et trompeuses.
Jeu des apparences et des dissemblances, contraste dans cette Chine qui retrouve ce qu'elle a toujours été.
La bouche se tend vers cette bière – une Tsingtao bien sûr ! –, mais n’est-ce pas pour peut-être nous tromper ?
La bouche se tend vers cette bière – une Tsingtao bien sûr ! –, mais n’est-ce pas pour peut-être nous tromper ?
Quelle sera la suite de cette image « volée »…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire