2 août 2018

MA MAMAN, C'EST LA PLUS GRANDE DES MAMANS


Pour les fêtes de Noël, je suis allé chez mon papa et ma maman. Les fêtes de Noël c'est important de les passer en famille et spécialement avec son papa et sa maman. En plus de mon papa et de ma maman, il y aura mes sœurs et leurs enfants, ceux qui sont mes neveux et nièces – à vrai dire j'ai comme l'impression qu'il n'y en a pas d'autres, car je ne les ai toujours pas vus -.
Je ne suis pas venu en train, parce que j'avais tout plein de paquets à porter : j'ai toujours du mal à choisir ce que je dois apporter, alors je finis par avoir beaucoup de valises à prendre. Il y avait du monde sur la route, mais j'étais content parce que j'étais en route pour aller chez mon papa et ma maman.
Quand je suis arrivé, ma maman à moi elle m'a proposé quelque chose à boire. Ma maman elle est toujours gentille et elle cherche toujours à me faire plaisir. Ma maman à moi, c'est la plus grande des mamans. Bon c'est vrai, je suis sûr qu'il y en a qui diront que ma maman à moi, elle est petite. C'est rien que des pas gentils, d'abord parce que ma maman elle est pas si petite que cela, et puis c'est dans la tête qu'elle est grande.
Et pour ceux qui ne sont pas convaincus – ils n'ont pas intérêt à me rencontrer, parce que, même je leur casserais bien la figure -, ils n'avaient qu'à être là pour le jour de Noël chez mon papa et ma maman à moi. Vous allez me dire que, puisque c'était chez mon papa et ma maman à moi, ils n'étaient pas invités. Et bien, même si c'est vrai, je m'en fous !
Bon donc s'ils étaient là, ils auraient vu comme ma maman à moi elle est grande : elle avait fait plein de bonnes choses et même que, à la fin de l'après-midi, toutes les assiettes étaient vides. Et même qu'en plus qu'Elton – c'est le chien de ma sœur, une de celles qui ont la même maman que moi – il a mangé tout plein de truffes que ma maman à moi elle avait faites. Après il a été malade, pas parce que les truffes elles étaient pas bonnes – c'était ma maman à moi qui les avait faites -, mais parce qu'il en avait mangé trop. Alors vraiment, ma maman à moi c'est la plus grande des mamans.
La veille au soir, pour le réveillon de Noël nous étions allés chez ma sœur aînée – c'est-à-dire celle qui est la plus grande, mais pas aussi grande que ma maman à moi - : c'est moi qui ai conduit à l'aller et au retour. Nous avons bien mangé et j'ai essayé d'être très sage. Je n'ai pas pleuré, ni mis le doigt dans mon nez, ni pris la main de ma maman dans ma main – quand j'étais petit je le faisais toujours, mais je sais que ma maman elle ne veut plus que je le fasse -, alors ma maman elle a été très contente. Dans la voiture au retour, elle m'a félicité en me disant que j'étais devenu un vrai grand. Elle est gentille, mais je sais bien que je ne serai vraiment jamais grand, du moins pas aussi grand qu'elle, parce qu'elle, elle est la plus grande des mamans.

MON PAPA, C'EST LE PLUS FORT DES PAPAS



Ce week-end, je suis allé dans ma famille : j'ai vu mon papa, ma maman, ma grande sœur et ses enfants.
Le samedi matin, j'ai pris le train pour Lyon. Je suis arrivé à 9h40. Mon papa et ma maman m'attendaient à la gare. Tous les trois, dans la voiture de mon papa, nous sommes allés à Roanne pour les fiançailles du dernier fils de ma sœur aînée. C'est mon filleul : c'est pour cela que j'étais invité. C'est un bien gentil garçon, bien comme il faut, hétérosexuel et tout. Il a bien de la chance, PACS ou pas, son avenir, heureux et responsable, est assuré.
Il y a eu beaucoup de pluie sur la route, mais je n'avais pas peur, car mon papa il conduit très bien. Mon papa, c'est le plus fort des papas. Une fois arrivé, j'ai essayé de me tenir bien comme il faut à table, de dire bonjour aux messieurs et aux dames, même ceux que je ne connaissais pas. On a bien mangé et en fin d'après-midi, toujours avec mon papa et ma maman, on est revenu à Lyon. Quelle belle journée !
Le dimanche matin, il ne faisait toujours pas beau, mais il ne pleuvait plus. Alors j'ai pu aller courir un peu dans un parc. C'est bon et c'est important de faire de l'exercice. C'est mon papa qui me l'a dit, donc c'est forcément vrai. Mon papa il a toujours raison, c'est le plus fort des papas !
Pour le déjeuner, mon papa avait fait la cuisine. Mon papa, quand il travaillait, il était cuisinier alors la cuisine il sait bien la faire. C'était des côtes de veau à la crème. C'est bon les côtes de veau, surtout quand c'est mon papa qui les a cuisinées. Mon papa, c'est le plus fort des papas.
Ma maman, elle était là aussi. J'aime bien aussi ma maman, mais ce n'est pas un papa, puisque c'est une maman.
Ensuite avec mon papa et ma maman, on a regardé une émission sur les gays qu'ils avaient enregistrée. Je ne l'avais pas vue quand elle était passée, alors j'étais content. C'était très bien et très intéressant : je comprends mieux qui je suis grâce à la télévision française. C'est bien la télévision française. Et puisque c'était mon papa qui avait enregistré cette émission et décidé que je devais la voir, cela ne pouvait que me faire du bien. Mon papa, il sait toujours ce qui est bien pour moi. Mon papa, c'est le plus fort des papas.
En fin d'après-midi, j'ai dit au revoir à ma maman parce qu'il était temps que je parte pour la gare : c'était mon papa qui l'avait dit ; mon papa il sait toujours quand c'est l'heure de partir. Ensuite, il m'a emmené dans sa voiture. Il est gentil mon papa. Une fois arrivé à la gare, je suis descendu de la voiture et j'ai embrassé mon papa. J'étais un peu triste, mais je sais que je vais le revoir bientôt.
 Il me dira quand je pourrai revenir. Il sait toujours tout mon papa.
Mon papa, c'est le plus fort des papas.