Il est des cris dans la nuit
Qui restent des cris impossibles,
Il est des cris dans la nuit
Qui restent des cris inutiles.
Et il faut pourtant au matin,
Sans raison évidente, sans raison valable,
Se lever pour poursuivre le chemin de sa vie.
Un jour parfois, on comprend,
La question ne sert à rien,
Et il ne sert à rien de vivre,
Personne n’a jamais décidé,
Voulu, ni attendu celui que l’on est,
Construit au hasard, chocs des rencontres,
Là, juste parce qu'on l'est devenu.
Alors fort de cette incertitude totale,
Vide de sa propre existence,
On peut enfin,
Sans pression, sans attente,
Se lever le matin,
Et poursuivre son chemin
De hasard et de liberté.
(publié la 1ère fois en janvier 2012)
(publié la 1ère fois en janvier 2012)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire