La gueule de bois de la dépense publique ou la nécessité de sortir d’une addiction française (6)
Je pourrais multiplier les exemples à l’infini. Chez vous, Madame la France, l’argent public, on a un peu tendance à le gaspiller. Un peu comme dans les lampes à incandescence, versus les lampes LED : elles chauffent et éclairent moins bien. Si seulement vous arriviez à passer à un service public LED : un meilleur service pour un moindre coût !
À part la dépense publique – et vous allez voir que cela va de pair –, vous avez une autre drogue : l’homme ou la femme miracle. Votre histoire en est jonchée, et vous ne pouvez pas ne pas en être nostalgique : Louis XIV, Napoléon, De Gaulle pour ne citer que les plus fameux. Vous oubliez très vite leurs mauvais côtés, pour ne plus vous rappeler que du meilleur. Qui vous en voudrait ?
Seulement du coup, dès que vous rencontrez un problème – et en ce moment, vous êtes gâtée de ce côté-là ! –, vous en appelez à un homme ou une femme miracle. Un sauveur, un Zorro politique qui, de la pointe de son épée, va tout résoudre. C’est une deuxième drogue qui va de pair avec celle de la dépense publique. Car ce sauveur, vous l’imaginez tout puissant, décidant de tout, capable de savoir quels seront les investissements d’avenir, comment arrêter les gaspillages publics, quel devrait être le programme d’enseignement de la maternelle jusqu’aux études supérieures, sans oublier le travail manuel et la relance de la culture. Un magicien à qui, de bon cœur, vous allez confier encore un peu plus vos économies.
(à suivre)
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