Savoir être là, juste là
Il y a quelques
années, la chanson « Le courage des oiseaux » de Dominique A m’a inspiré
un poème qui reste mon préféré (allez donc écouter à la fin de ce post la version publique de cette merveilleuse chanson et qui
est une de mes préférées).
Il
exprime profondément ce que je crois et qui je pense être.
Mélange de volonté et de passivité, d’orgueil et de soumission.
Comme les oiseaux, j’ai appris à chanter dans le vent glacé.
Suis-je aussi courageux ?
Comment pourrais-je répondre ?
J'essaie au moins…
Mélange de volonté et de passivité, d’orgueil et de soumission.
Comme les oiseaux, j’ai appris à chanter dans le vent glacé.
Suis-je aussi courageux ?
Comment pourrais-je répondre ?
J'essaie au moins…
Voilà donc à nouveau ce poème. Tel quel. Pas un mot à changer, ni une virgule à ajouter.
Si seulement nous avions
le courage des oiseaux qui chantent dans le vent glacé,
Nous pourrions, immobiles
et stoïques,
Sans rien attendre, ni
espérer,
Résister
et nous opposer.
Notre regard, fixé dans le
lointain, vers ce futur qui n’arrive pas,
Nous pourrions,
tranquillement et posément,
Ne pas faillir, ne pas
oublier,
Être
là, simplement, intensément présent.
Mais nous ne savons que
voler et bouger.
Alors, comme une feuille
emportée par le vent,
Nous oublions le pourquoi
et le comment,
Nous
nous retrouvons là où nous ne voulions pas.
Notre regard fixé vers un
futur qui n’est plus que passé,
Nous pleurons nos
illusions perdues,
Nous crions après un Dieu
absent.
Si
seulement nous avions le courage des oiseaux qui chantent dans le vent glacé…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire