Sentir un courant,
Qui va, qui vient,
De mon épaule à ma nuque.
Caresser les draps froissés.
Nostalgie de ta présence,
De tes lèvres qui frémissent,
De ton corps qui s’abandonne,
De ton souffle qui s’accélère,
De ton énergie qui avale la mienne,
De mon énergie qui devenait la tienne.
Et me contenter du vent sur ma peau.
© Robert Branche
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