J’ai posé ma main là où tu n’étais pas,
J’ai regardé ce lit que tu n’occupais pas.
Il est quatre heures et je
ne peux plus dormir.
Fallait-il saisir ta main qui n’était qu’à deux
doigts ?
Aurais-je dû embrasser tes lèvres qui me parlaient de
toi ?
Suis-je stupide d’être resté immobile face à
toi ?
Il est quatre heures et je
parle de moi.
Est-il encore temps pour être plus qu’amis ?
Suis-je fou de t’envoyer ces mots ?
Devrais me contenter de ce qui n’est pas ?
Il est quatre heures et je
rêve de nous.
Prends un clavier et dis-moi que tu regrettes,
Saute dans un taxi et jette-toi dans mes bras,
Arrête de ne rester que loin de moi.
Il est quatre heures et je
manque de toi.
Je ne veux plus te regarder sans te toucher,
Je ne peux plus t’entendre sans t’embrasser,
Je ne serai plus celui à qui tu manques.
Il est quatre heures et je
n’en peux plus.
Arrêter de parler de ce qui n’est pas,
Oublier d’imaginer ce qui ne sera pas,
Mettre au passé ce futur irréel.
Il est quatre heures et je
n’y crois plus.
Et pourtant il est encore temps,
Mais plus pour longtemps…
© Robert Branche
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