Ni par quoi commencer.
À quoi bon,
Au moment de partir,
T’assener un pourquoi.
Le temps a glissé,
La vie nous a écartés,
L’eau a coulé et nous a fissurés.
Je te regarde et ne te connais plus,
Tu me regardes et ne me comprends plus.
Ni larme, ni tension,
Juste l’amertume d’un possible achevé.
Demain, tu ne seras plus là.
Demain, je ne serai plus là.
Le temps va glisser un peu plus.
La vie va nous éloigner un peu plus,
Nous qui n’étions plus unis.
La vie va nous rapprocher
D’autres que nous ignorons encore.
Ainsi va la vie…
© Robert Branche
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