Regard de dupes, tromperies.
Pai, tu te caches derrière des touristes anonymes.
Tes rues se sont remplies d’hôtels, de restaurants et bars.
Tes street food n’ont plus le goût du passé.
Je marche à la recherche de ce que j’ai perdu.
Et pourtant quand le jour se tait,
Quand l’alcool remplit mon verre,
Quand je glisse dans un bar obscur,
Quand l’odeur d’une herbe prohibée,
Quand le son d’un rock éraillé me heurtent,Quand autour de moi, les sacs à dos sont de retour,
Je te retrouve.
Allongé plus qu’assis,
Ta main fouille ma nuque,
La musique enivre nos corps.
Prélude à ce qui adviendra.
Dans un moment,
Dans plusieurs.
Savoir attendre,
Laisser mijoter,
Cuire et recuire.
Ta main, tes doigts, ta bouche.
Et la musique.
Encore et encore.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire