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Dès 1908, bien avant la naissance des neurosciences, Henri Poincaré, mathématicien et physicien, a mis en exergue la connexion entre inconscient et intuition, et le mode d’interaction avec la conscience : « Ce qui frappera tout d'abord, ce sont ces apparences d'illumination subite, signes manifestes d'un long travail inconscient antérieur ; le rôle de ce travail inconscient dans l'invention mathématique me paraît incontestable. (…) Tout se passe comme si l'inventeur était un examinateur du deuxième degré qui n'aurait plus à interroger que les candidats déclarés admissibles après une première épreuve. »
Cent ans plus tard, Lionel Naccache poursuit et prolonge ces propos : « C’est l’activité mentale inconsciente : multiple, riche, évanescente, sensible aux influences conscientes. (…) L’idée géniale naît de notre inconscient si et seulement si celui-ci est éduqué et contrôlé, au sens cognitif, par notre effort conscient. (…) L’incubation sans effort correspondrait à une phase durant laquelle un nombre important de « solutions » potentielles évanescentes seraient inconsciemment représentées. »
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