Quel meilleur thème pour le jour de Noël qu'un patchwork issu de l'excellent livre de Tal Ben-Shahar, « L'apprentissage du bonheur » ?
Sur les fonceurs, les viveurs et les défaitistes
« Ce qui singularise les fonceurs, c'est qu'ils sont incapables de prendre plaisir à ce qu'ils font – et croient constamment qu'ils seront heureux le jour où ils atteindront un objectif donné. (…) Nous apprenons à nous concentrer en permanence sur un but futur, et non sur le présent, et toute notre vie nous courons après un avenir qui toujours nous échappe. (…) En confondant soulagement et bonheur, le fonceur continue à courir après les buts qu'il s'est fixés comme si le simple fait de les atteindre un jour était une condition de son bonheur. »
« Sans but à long terme, sans défi à surmonter, la vie perd son sens. »
« L'illusion du fonceur est de croire que le bonheur durable viendra quand il aura atteint sa destination. Celle du viveur, de n'accorder d'importance qu'au chemin. Quant au défaitiste, ayant renoncé tant au but qu'au parcours c'est un déçu de la vie. Le premier est l'esclave de l'avenir, le deuxième celui du moment, et le troisième celui du passé. »
Sur le bonheur
« Ma propre définition du bonheur est « la sensation globale de plaisir chargé de sens ». L'individu heureux éprouve des sentiments positifs tout en trouvant une raison d'être à son existence. »
« Comme le disait George Bernard Shaw, « c'est cela, la joie véritable, dans la vie : être au service d'un dessein que l'on considère soi-même comme supérieur » »
« Le bienheureux remet en question la formule « On n'a rien sans rien » car il prend plaisir au processus engagé et, en se consacrant à un dessein auquel il croît, parvient à un meilleur résultat. »
Sur les objectifs
« Pour cela, nous devons discerner et poursuivre des buts à la fois porteurs de sens et de plaisir. »
Citation de Goethe : « Quoi que vous puissiez ou que vous rêviez de faire, faites-le. L'audace a du génie, de la puissance et de la magie. »
« Tandis que si on s'est fixé une destination, si on sait plus ou moins où on va, on est libre de concentrer son attention sur une tâche : profiter au maximum de l'endroit où on se trouve. »
Sur l'éducation
« Ce paradoxe (nous prétendons préférer les loisirs, mais c'est dans notre métier que nous passons par le plus d'expériences optimales) est à la fois insolite et révélateur. Il laisse supposer que le préjugé à l'égard du travail, l'assimilation effort/souffrance et oisiveté/plaisir est si profondément enraciné en nous qu'il déforme la perception de ce que nous vivons en réalité. »
« Comme Csikszentmihalyi le souligne : « Les adultes contribuent à induire (les jeunes) en erreur. Ils donnent aux tâches sérieuses des allures de corvées abrutissantes et pénibles, et font passer les activités superficielles pour excitantes et faciles. »
Sur le sentiment amoureux
« Au lieu de chercher à être reconnu, entériné – au lieu de quêter l'approbation, les félicitations de l'autre –, il faut éprouver le désir d'être connu. »
« Beaucoup de gens pensent que pour vivre une union heureuse il faut trouver le bon partenaire. En fait, l'élément le plus important, le plus délicat à trouver n'est pas là ; ce qu'il faut, c'est cultiver la relation que l'on a choisie. »
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Joyeux Noël à tous les lecteurs de mon blog !* *
Pendant les jours à venir, et ce jusqu'aux premiers jours de janvier, je vais publier la saison 4 de ma « saga préhistorique ». Le blog sera de retour sous sa forme habituelle le 11 janvier.
Avec un peu d'avance, bonne année à tous !