Me voilà de nouveau dans ma maison en Provence. Ronde des saisons, retour des rythmes… et des truffes.
Chercher les truffes – ou plutôt assister à la recherche des truffes ! -, c’est un peu comme assister à un spectacle de prestidigitation. Au départ, il n’y a rien : juste des chênes, de la terre et quelques plantes éparses. Et puis quelques secondes après, grâce à l’odorat de la chienne et au talent de son maître, les truffes sont là. Comme un lapin sorti du chapeau !
Je pourrais marcher pendant des heures au milieu des chênes truffiers, même à quatre pattes, je n’en trouverais pas une. Et pourtant elles sont bien là, cachées dans le sol, à quelques centimètres de moi.
Pour la chienne, c’est facile, évident. Elle détecte l’odeur, arrive à la trier parmi le « bruit » ambiant et fonce sur la truffe. Quelques coups de pattes et elle s’arrête. Elle attend ensuite la récompense, un bout de biscuit.
Comme l’inconscient caché, la truffe n’attend qu’à être révélée… par le bon passeur. Celui qui sait repérer ses effluves et les distinguer des autres. Celui qui sera aussi assez patient pour attendre le bon moment. Trop tôt : la truffe n’est pas mûre et ne sent pas, donc impossible de la trouver. Trop tard : elle aura pourri et sera sans intérêt.
Une fois de plus, il s’agit de dépasser les apparences – une truffière n’est qu’un banal alignement d’arbres – et de savoir repérer des signaux faibles pour remonter jusqu’à cet « inconscient » caché, mais puissant qui va venir transformer un plat quotidien – une omelette ou des pâtes – en un met d’exception…
Chercher les truffes – ou plutôt assister à la recherche des truffes ! -, c’est un peu comme assister à un spectacle de prestidigitation. Au départ, il n’y a rien : juste des chênes, de la terre et quelques plantes éparses. Et puis quelques secondes après, grâce à l’odorat de la chienne et au talent de son maître, les truffes sont là. Comme un lapin sorti du chapeau !
Je pourrais marcher pendant des heures au milieu des chênes truffiers, même à quatre pattes, je n’en trouverais pas une. Et pourtant elles sont bien là, cachées dans le sol, à quelques centimètres de moi.
Pour la chienne, c’est facile, évident. Elle détecte l’odeur, arrive à la trier parmi le « bruit » ambiant et fonce sur la truffe. Quelques coups de pattes et elle s’arrête. Elle attend ensuite la récompense, un bout de biscuit.
Comme l’inconscient caché, la truffe n’attend qu’à être révélée… par le bon passeur. Celui qui sait repérer ses effluves et les distinguer des autres. Celui qui sera aussi assez patient pour attendre le bon moment. Trop tôt : la truffe n’est pas mûre et ne sent pas, donc impossible de la trouver. Trop tard : elle aura pourri et sera sans intérêt.
Une fois de plus, il s’agit de dépasser les apparences – une truffière n’est qu’un banal alignement d’arbres – et de savoir repérer des signaux faibles pour remonter jusqu’à cet « inconscient » caché, mais puissant qui va venir transformer un plat quotidien – une omelette ou des pâtes – en un met d’exception…
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