ON NE DIRIGE PAS EFFICACEMENT EN ETANT DE PASSAGE !
_____ Éditorial du vendredi ________________________________________________________________
2 commentaires:
Corto
a dit…
La réflexion est juste. Mais qui défini aujourd'hui l'horizon (la mer) vers lequel l'entreprise doit se projeter ?
Le dirigeant n'est le plus souvent que le bras exécutif du board représentant des actionnaires qui définissent la politique de l'entreprise. Et si cette politique passe par la garantie d'une rentabilité à 2 chiffres sous un délai de 3 ans maxi, alors l'horizon se rapproche, se raccourcit pour toutes les composantes de l'entreprise. Du manager à l'opérateur sur chaine, tout le monde est mobilisé vers l'atteinte de ces cibles dans ds délais rétrécis. Comment alors prendre le temps ? Comment penser résilience ? AU mieux on passe pour un non conformiste, au pire pour une saboteur...
Peut être certaines entreprises familiales (Michelin, les Hénokiens...) ou certains groupes à la taille de géants (la fondation Bosch ? certains groupes d'énergie...) peuvent ils privilégier une vision qui les emmène au-delà de l'horizon ?
Quels critères de gouvernance d'entreprise, quels modes de gestion peuvent caractériser selon vous une société qui voudrait voir plus loin sans insulter les myopes dont elle a besoin (marchés, médias, banquiers) et qui l'obligent à crasher des indicateurs tous les 3 mois, des dividendes tous les ans et une croissance à 2 chiffres tous les 3 ans (minimum...) ?
La question que vous posez est une de celles auxquelles je cherche à répondre dans mon livre "les mers de l'incertitude", notamment en expliquant pourquoi les approches financières actuelles sont contre-productives, y compris pour les intérêts des financiers eux-mêmes. Il n'en reste pas moins, comme vous le signalez, que si les actionnaires sont des "prédateurs", c'est-à-dire sans implication dans la plus-value réelle, ils vont peser pour la suppression de toutes les dépenses n'ayant pas d'impact immédiat. Faisant ainsi, ils vont améliorer la rentabilité immédiate, et contribuer à tuer l'entreprise à terme...
2 commentaires:
La réflexion est juste.
Mais qui défini aujourd'hui l'horizon (la mer) vers lequel l'entreprise doit se projeter ?
Le dirigeant n'est le plus souvent que le bras exécutif du board représentant des actionnaires qui définissent la politique de l'entreprise.
Et si cette politique passe par la garantie d'une rentabilité à 2 chiffres sous un délai de 3 ans maxi, alors l'horizon se rapproche, se raccourcit pour toutes les composantes de l'entreprise. Du manager à l'opérateur sur chaine, tout le monde est mobilisé vers l'atteinte de ces cibles dans ds délais rétrécis.
Comment alors prendre le temps ? Comment penser résilience ?
AU mieux on passe pour un non conformiste, au pire pour une saboteur...
Peut être certaines entreprises familiales (Michelin, les Hénokiens...) ou certains groupes à la taille de géants (la fondation Bosch ? certains groupes d'énergie...) peuvent ils privilégier une vision qui les emmène au-delà de l'horizon ?
Quels critères de gouvernance d'entreprise, quels modes de gestion peuvent caractériser selon vous une société qui voudrait voir plus loin sans insulter les myopes dont elle a besoin (marchés, médias, banquiers) et qui l'obligent à crasher des indicateurs tous les 3 mois, des dividendes tous les ans et une croissance à 2 chiffres tous les 3 ans (minimum...) ?
La question que vous posez est une de celles auxquelles je cherche à répondre dans mon livre "les mers de l'incertitude", notamment en expliquant pourquoi les approches financières actuelles sont contre-productives, y compris pour les intérêts des financiers eux-mêmes.
Il n'en reste pas moins, comme vous le signalez, que si les actionnaires sont des "prédateurs", c'est-à-dire sans implication dans la plus-value réelle, ils vont peser pour la suppression de toutes les dépenses n'ayant pas d'impact immédiat. Faisant ainsi, ils vont améliorer la rentabilité immédiate, et contribuer à tuer l'entreprise à terme...
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