Sortir de l’œil du cyclone… et ne pas y retourner ! (4)
Le projet a connu une crise
majeure, mais maintenant le bon diagnostic a été posé et les réelles origines
du décalage ont été trouvées. Il « ne reste plus » qu’à bâtir le
nouveau plan d’actions pour remettre le projet sur de bons rails…
Comment alors non seulement
traiter les problèmes identifiés, mais le faire le plus efficacement possible
et rendre le projet plus résistant aux aléas futurs ?
D’abord l’efficacité a à voir
avec la facilité : plus le plan d’action s’inscrira dans le jeu
« naturel » des forces en place, plus il « coulera de
source », et plus rapide sera sa mise en œuvre. Sur ce thème, je conseille
notamment la lecture de l’excellent livre court et concis de François Jullien, Conférence sur l’efficacité, livre dont
je me suis fait déjà l’écho dans un article il y a maintenant plus de deux ans,
sous le titre « ».
Deuxième remarque portant cette
fois à la fois sur l’efficacité et sur la résistance aux aléas futurs, et
donc à la résilience du projet, attention à ne pas dimensionner trop juste les
ressources, car alors l’anorexie guettera le projet : à la moindre
variation, il « cassera », car il sera trop ajusté à la vision
initiale que l’on avait. Sur ce thème, voir « Mettre du flou dans l’organisation » et « Des optimisations répétées peuvent rendre l’entreprise
cassante ».
Enfin, pour améliorer la
résilience, il faut chercher à identifier les « cygnes noirs », ces phénomènes apparemment improbables mais
hautement disruptifs, et avoir préparé des systèmes de vigie et des plans
d’actions d’urgence (voir « Seuls les paranoïaques y arriveront » et « Prévisions et
cygnes noirs »)
Et
ensuite, rester au plus près du réel et se méfier des tableaux de bord et du
biais qu’ils peuvent induire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire