Agir dans l’incertitude : Diriger en lâchant prise? (4)
1. Rechercher la facilité : Nous sommes naturellement poussés à faire
l’éloge de la sueur et de la difficulté. Mais parce qu’on ne peut pas lutter
longtemps contre le cours des choses, et que le pire ne peut jamais être
exclus, si l’on n’agit pas initialement dans la facilité, c’est-à-dire en
s’appuyant sur ce que l’on sait faire, on n’ira pas au bout du marathon.
2. Ajuster la vitesse à ce que l’on fait : S’il suffisait de courir pour être efficace,
comme chacun se précipite de partout, toutes les entreprises le seraient !
Ainsi que l’a écrit Jean-Louis Servan-Schreiber, « Nous travaillons sans recul.
Pour un canon, c’est un progrès. Pas pour un cerveau ». Que faire ? Adapter son
rythme à ce que l’on fait, et ne pas oublier que l’on ne peut pas penser vite à
long terme.
3. Être un paranoïaque optimiste : Dans le monde de l’incertitude, il est
impossible de probabiliser le futur. Ce qu’il faut, c’est identifier les
scénarios les plus dangereux par leurs conséquences (1), s’y
préparer, et faire tout pour qu’ils ne se produisent pas.
(1) Voir
Le Cygne Noir de Nassim Taleb
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