4 janv. 2017

COMMENT REDONNER LE POUVOIR AUX TERRITOIRES ET AUX CITOYENS

Alexandre Jardin et Robert Branche étaient en live sur M6 pour présenter le mouvement Les Citoyens

Adhérez au mouvement les Citoyens : www.lescitoyens1.fr pour participer à la co-construction du programme

30 déc. 2016

HAPPY NEW YEAR

Nothing is ended
To Rithan
Year is about to end, but life not.
Remember you, next to me on the bench in the airport,
Remember you, walking away from me in the airport,
Remember you, gently crying at our last Skype talk.
Hard to be, ten hours from you,
Hard to be, with just thoughts of you,
Hard to be, without your smell and your touch.
Life was not supposed to go that way.
Don’t give up, our story is not ended,
Don’t give up, even if your time is hard,
Don’t give up, be my white tiger.
Three years ago, I was in your arms,
Three years ago, you were supposed to come,
Three years ago, all had fallen apart.
A new year is about to start, our new life will too!

28 déc. 2016

LE COURAGE DES OISEAUX

Savoir être là, juste là
Il y a quelques années, la chanson « Le courage des oiseaux » de Dominique A m’a inspiré un poème qui reste mon préféré (allez donc écouter à la fin de ce post la version publique de cette merveilleuse chanson et  qui est une de mes préférées).
Il exprime profondément ce que je crois et qui je pense être. 
Mélange de volonté et de passivité, d’orgueil et de soumission. 
Comme les oiseaux, j’ai appris à chanter dans le vent glacé. 

Suis-je aussi courageux ? 
Comment pourrais-je répondre ?
J'essaie au moins…
Voilà donc à nouveau ce poème. Tel quel. Pas un mot à changer, ni une virgule à ajouter.
Être là, juste là - Le courage des oiseaux
Si seulement nous avions le courage des oiseaux qui chantent dans le vent glacé,
Nous pourrions, immobiles et stoïques,
Sans rien attendre, ni espérer,
Résister et nous opposer.
Notre regard, fixé dans le lointain, vers ce futur qui n’arrive pas,
Nous pourrions, tranquillement et posément,
Ne pas faillir, ne pas oublier,
Être là, simplement, intensément présent.
Mais nous ne savons que voler et bouger.
Alors, comme une feuille emportée par le vent,
Nous oublions le pourquoi et le comment,
Nous nous retrouvons là où nous ne voulions pas.
Notre regard fixé vers un futur qui n’est plus que passé,
Nous pleurons nos illusions perdues,
Nous crions après un Dieu absent.



Si seulement nous avions le courage des oiseaux qui chantent dans le vent glacé…

25 déc. 2016

A COHEN QUI RESTERA LE PLUS BEAU DE MES CADEAUX

Cadeau de Noël
MERCI
Tes mots toujours et encore, 
Dans le noir d’un passé repensé,
Cailloux de ma vie et ses heurts.
D’imperméables mouillés pour après-midis de solitude
En « je suis ton mec » aux pieds d’Apollons de passage,
De Suzanne transformées en Jules mais pas moins folles pour autant
En Chelsea hôtels où l’on me fit des exceptions,
De bêtes qui n’ont pas voulu aller dormir
En cartes sans cesse retournées à la recherche de la bonne, 
D’années qui passent sans que j’y prête attention
En « tue moi si tu peux », « aime moi si tu veux »,
De jours courus sur un fil à la poursuite de ma liberté
En étranger que je n’ai jamais cessé d’être.
Tes mots toujours et encore,
Sans lesquels ma vie ne serait mienne,
Sans lesquels rien n’aurait été possible.

Merci à toi qui nous a quitté…

17 juil. 2016

KERY JAMES LE VRAI POÈTE FRANÇAIS CONTEMPORAIN

Mouhammad Alix, le nouveau disque de Kery James – sortie en septembre 2016
Deux nouvelles chansons de Kery James viennent à propos à la fois venir en contrepoint de l’atrocité du 14 juillet à Nice et de l’incurie de notre classe politique actuelle.
Ci-dessous des extraits de ces chansons, et les clips vidéo



8 juil. 2016

SAVOIR OUVRIR LES POSSIBLES

A suivre ?
A Michael,
Rien d’important ne commence en en ayant l’air,
La vie nait d’un courant d’air, d’une porte entre-ouverte, d’un rendez-vous oublié.
Je me souviens de ton profil aperçu.
Un regard aléatoire en fin de journée entre deux rendez-vous,
À l’un de ces sites où vingt minutes de sexe peuvent de temps en temps surgir...
Et encore.
Ta photo parmi d’autres,
Un sourire, un rien de différent.
Envie d’envoyer un message,
Mais je n’ai que zappé au travers de cette possibilité.
Pas de peur, pas de crainte.
Évitement sans cause,
Je ne l’ai juste pas fait.
Un soir ou un matin, quelques mots de toi.
Y répondre n’était que normal.
Mais te voilà parti.
Loin,
De l’autre côté de l’Atlantique.
Est-ce la distance qui nous a rendus mutuellement plus séduisants ?
J’ose espérer que non…
Non, je ne crois pas.
Petit à petit, un rien qui se crée.
Un mot après l’autre,
Une phrase qui s’entremêle avec celle qui suit ou l’a précédée.
Petit à petit, s’est glissée l’idée que nous avions manqué l’un à l’autre,
Qu’un lien était possible,
Qu’il suffisait pour cela de profiter d’un avion.
Dans un peu plus de deux semaines, tu seras là.
Et nous commencerons à savoir.
Pour le meilleur, n’est-ce pas…