Quand la distribution remet en cause une mission de redressement national
Je suis inquiet, et ce depuis un passage au BHV.
En effet, comme j'ai bien écouté toutes les informations données sur la situation de l'Éducation Nationale et de l'Enseignement Supérieur, je sais que leur redressement est une priorité nationale : nous devons tous nous mobiliser pour faire que la nouvelle génération soit la mieux armée possible.
En effet, c'est elle qui sera aux manettes dans les années à venir et qui sera responsable de :
- payer nos retraites,
- combler tous les déficits que nous sommes en train de leur transmettre,
- panser les plaies que nous faisons à notre planète.
Vaste sujet, vrai défi.
Mais sentant le vent de cette mobilisation collective – la claire priorité mise en œuvre par le gouvernement, l'investissement sans faille de tout le corps éducatif, l'engagement des parents –, j'étais confiant.
Et j'en arrive au BHV et sa promotion actuelle : les 6 jours du 11 au 29 mars.
Voilà donc un grand magasin situé en plein centre de Paris, au bord de la Seine, presque face à Notre-Dame, à un jet de pierres de la Sorbonne, qui vient défier le bon sens mathématique et contribue à dérouter les esprits de nos jeunes français en écrivant : « 29-11 = 6 ».
Je n'ai pas vérifié, mais je suppose qu'il s'agit d'une campagne nationale et que ce slogan « scélérat » se répand face à toute notre jeunesse.
Il est temps de se lever et de réagir : affirmons tous ensemble que non, il n'y a pas 6 jours entre le 11 et le 29 mars, mais 18 !
Je ne demande pas à la distribution qu'elle se mobilise elle-aussi pour former notre jeunesse, mais qu'au moins, elle ne vienne pas saborder le travail des autres.
C'est une question de décence, de morale et de solidarité nationale.
Un français outragé…
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