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21 janv. 2011

QUAND DES CHANSONS JOUENT À NOUS FAIRE PEUR

_____ Musique du vendredi ________________________________________________________________

Une descente aux enfers, sans pouvoir freiner ?
  • La violence du rock fin des 70's d'ACDC : "Highway to Hell"
    I'm on my way to the promised land
    I'm on the highway to hell
    (Don't stop me)
    And I'm going down, all the way down
    I'm on the highway to hell
  • La poésie de Bashung : "C'est comment qu'on freine"
    Arrête de me dire que je vais pas bien
    C'est comment qu'on freine
    Je voudrais descendre de là
    C'est comment qu'on freine
  • La révolte de Jacques Higelin : "Alertez les bébés"
    Ils font la chasse à l'identité
    Eux qui ont égaré la leur
    Dans les basses-fosses de paperasses
    Eux qui ont égaré la leur
    Dans leurs entrailles repues
    De viande assassinée
mais, non, le pire n'est pas certain, loin de là !





21 juil. 2010

LE FUTUR COMMENCE AUJOURD’HUI

Être précis et détaillé à court terme

« Autant l'horizon à moyen et long terme est flou, car masqué par le jeu combiné des incertitudes environnantes, autant l'avenir immédiat est planifiable : les ressources de l'entreprise, tant qualitatives que quantitatives, sont connues ; l'évolution du marché et des attentes des clients sont analysables ; les positions des concurrents le sont aussi. Il reste bien sûr des aléas – on ne peut pas savoir à l'avance ce que va faire tel ou tel concurrent, un accident peut survenir dans telle ou telle usine… –, mais ils peuvent être cernés et probabilisés : on est en deçà de l'horizon du flou. Nous sommes dans l'horizon des plans d'action et du budget.
Comment cet horizon se raccorde-t-il avec celui du long terme ? Comment les plans d'actions se relient-ils avec le chemin qui doit conduire à la mer ?

La liaison entre les deux est simple, et peut être illustrée au travers du jeu de go.
Au début de la partie, un joueur de go a en tête un dessin qu'il va chercher à mettre en œuvre et qui oriente ses choix. Ce n'est pas une forme précise, ce dessin est surtout un dessein. Il se focalise ensuite sur ce qu'il peut faire. Pion après pion, il cherche à construire l'ensemble le plus résistant à toute attaque. Puisqu'il ne peut pas savoir ce qui va se passer, ce qui lui importe est la solidité de ce qu'il fait. Le dessin qu'il avait initialement en tête prend donc forme progressivement, chaque fois qu'il pose un pion.
Il ne se préoccupe pas vraiment de son adversaire, ou, du moins, pas tant que cela ne vient pas interférer dans son propre dessin. Il sait quels sont les actes qui pourraient faire s'effondrer son projet, les pions dangereux porteurs de ruptures futures majeures. Il sait qu'il ne gagnera que par l'effet et la puissance de la forme qu'il a dessinée, et par la pertinence de ses actes. Comme un attracteur qui attire les pions, son dessein se dessine petit à petit. Il y a donc un lien étroit entre ce qu'il vise et chacun de ses actes : chaque pion doit le rapprocher de ce qu'il vise. »(1)

(1) Extrait des Mers de l'incertitude p.123-124

9 juil. 2010

7 juil. 2010

SE LIBÉRER DU PASSÉ ET PENSER À PARTIR DU FUTUR

Un marché est largement ce que l'on en fait

« La structure d'un marché à un instant donné n'est pas prédéfinie par des données immuables et objectives, elle est la sédimentation des efforts,
des succès et des échecs des acteurs en place. Elle peut donc être changée. Un marché est comme sa vie : il sera largement ce qu'on en aura fait. La situation du marché aujourd'hui n'est pas tant une contrainte pour le futur, qu'une donnée à prendre en compte, une donnée parmi d'autres, ni plus, ni moins. (…)

Redonnons donc place à l'imagination et l'invention, car c'est à ce prix que l'on trouvera les vraies opportunités qui vont créer plus de valeur :
- Tout le monde disait que l'industrie horlogère était finie et il n'en était rien : Nicolas Hayek a vu que la montre pouvait être un accessoire de mode que l'on allait assortir à son habillement et à son humeur. Il a lancé la Swatch en rupture avec tous les codes de l'horlogerie.
- Qui pensait que ce serait une entreprise venant de l'informatique qui révolutionnerait le téléphone ? Apple a imaginé l'iPhone en rupture par rapport à tous les téléphones mobiles existants : écran interactif, navigation par le doigt en utilisant des icônes et le « glissé ».

L'un comme l'autre avaient « vu une mer » : celle de la beauté et de l'embellissement personnel pour la Swatch, celle de la communication et de l'échange pour l'iPhone. L'un et l'autre avaient compris comment ils pouvaient faciliter l'accès à leur mer en simplifiant la situation actuelle
et en résolvant des problèmes existants auxquels les clients étaient confrontés :

- Les montres mode étaient trop chères et peu créatives.
- Seule la fonction de base des téléphones était simple : naviguer sur Internet, voir ses mails, accéder à la liste de ses contacts, écouter de la musique, tout cela était complexe. »(1)

(1) Extrait des Mers de l'incertitude p.113-115