De la sécurité des actions à celle des processus de décision
Il y a quelques jours à
l’occasion d’une visite dans une usine, j’ai vu, inscrites sur un tableau,
trois risques développant l’insécurité :
-
Inattention du regard,
-
Perte
d’équilibre,
-
Mauvaise
ligne de tir
Le
directeur de l’usine m’expliqua alors ces trois points : « Tout
d’abord, si l’on regarde trop vite ou mal, on va prendre les mauvaises
décisions et faire courir des risques pour soi-même et pour les autres.
Ensuite, avoir une mauvaise assise, c’est souvent provoquer une chute, et un
accident. Enfin, ne pas viser là où il faut, c’est ne pas se préoccuper des
bonnes choses ».
Amusant
comme ces trois règles de sécurité rejoignent ce que je crois être celles d’un
bon diagnostic ou d’un bon processus de prise de décision :
-
Si l’on
n’a pas un regard attentif, si l’on procède par zapping, on restera à la
surface de la situation et on n’en percevra pas la vraie dynamique.
-
Si l’on
n’a pas une bonne assise personnelle, on ne va pas suffisamment lâcher prise.
-
Si l’on
est distrait ou si l’on n’est pas focalisé dans la bonne direction, on se
trompera de sujet.
Les dirigeants devraient intégrer plus dans leurs propres processus de
décision, les règles de sécurité qu’ils promeuvent dans leurs usines…
1 commentaire:
L'auto-référence permet sans doute une meilleure maîtrise et un meilleur pilotage du système (boucle de rétroaction et cybernétique). Elle est aussi et simultanément un des modes d'augmentation du niveau de complexité (construction des nombres transfinis, démonstration du théorème de Gödel, etc.). Elle est la diagonale du fou.
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