Emboîtements et émergences (1)
Prenez en main des poupées
russes, vous savez, ces poupées russes qui s’emboitent les unes dans les
autres. Ouvrez la plus grande, et vous en trouvez une autre, et ainsi de suite.
Au bout d’un moment, ces emboîtements successifs s’arrêtent, et vous avez entre
les mains, la plus petite.
Prenez un élément quelconque qui
compose notre monde, par exemple celui qui est juste en face de vous au moment
où vous lisez cet article. Regardez-le bien, et vous vous apercevrez qu’il est
lui-même comme les poupées russes, le résultat d’emboîtements successifs.
Simplement le nombre de poupées est considérable, et les emboîtements ne sont
pas parfaits, mais se chevauchent.
Au cœur de notre monde, au plus profond
de la matière, nous trouvons les composants de base qui, en se combinant,
donnent des photons, des neutrinos, des électrons ou des quarks. Quels sont-ils
ces composants de base ? Des cordes comme un théorie récente le
propose ? Peut-être… Ou alors découvrirons-nous un jour, qu’ils sont eux-mêmes
le résultat d’emboîtements subtils, aujourd’hui incompris et inconnus.
Quoiqu’il en soit, ces composants de base sont déjà réellement très petits,
puisque la taille d’un quark est inférieure à 10-18 m !
Avec les photons, les neutrinos,
les électrons et les quarks, naissent les briques dont nous avons entendu
parler depuis longtemps : hydrogène, oxygène, carbone, fer… Ces briques, à
leur tour, s’associent et jouent entre elles pour donner naissance à des
molécules plus complexes, des gaz, des liquides, des solides. Et de ces
molécules émergent le monde physique que nous voyons et touchons.
Mais comment pouvons-nous voir et
toucher ? Comment pouvons-nous vivre ?
Nous sommes nous aussi des
poupées russes. Notre élément de base est la cellule qui est au cœur du vivant,
cellule elle-même née à partir des composants dont je parlais précédemment.
Comment est-elle née ? Nous n’avons pas la réponse à cette question, mais
nous savons que les emboîtements qui la composent, jouent un rôle essentiel.
Ces cellules, selon la façon dont
elles sont composées et assemblées, peuvent donner naissance aux êtres vivants
les plus simples, l’amibe, comme les plus complexes, l’homme.
La succession des emboîtements
s’arrête-t-il là ?
(à suivre)
1 commentaire:
Peut-être que notre conscience après la mort survit justement dans ces espaces de l'infiniment petit dont vous parlez et qu'en localisant les consciences de nos dits "défunts" à l'aide de leur information adn qui ont forcément eu des points de jonction avec leur conscience, on rangerait ainsi les poupées russes les unes dans les autres... Le sens de notre vie est peut-être de réunir la vie qu'on croit "d'ici-bas" et la vie qu'on croit "au-delà"...
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