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7 juin 2009

« ILS TENTENT D’ÉTOUFFER NOTRE ART… »


A l'ombre du show-business
Quand Charles Aznavour qui n'a plus rien à prouver, ni de promotion à rechercher, vient chanter sur une chanson de Kery James, on a droit à un vrai moment d'émotion et de reconnaissance.
Plutôt que de donner des leçons, si nous prenions le temps d'aller écouter vraiment ceux qui vivent dans les banlieues…

6 juin 2009

« FAIS-MOI MAL, JOHNNY »

Ne fais pas ce que je dis !

Ce matin, une interview de Magalie Noël sur Europe 1 m'a rappelé son interprétation de la chanson de Boris Vian « Fais, moi mal, Johnny».



Comme dans cette chanson, nous avons tous tendance à demander des choses que nous ne sommes pas prêts à assumer si elles se réalisaient : nous nous élevons contre les 4x4, mais nous achetons de cafetières Nespresso ; nous tombons dans une transe émotionnelle collective pour la catastrophe aérienne du Rio-Paris, mais nous nous laissons mourir quotidiennement des enfants en Afrique.

Finalement nous restons largement le jouet de nos émotions instantanées.

Concernant la disparition du vol Rio-Paris, un journaliste disait ce matin : « Nous, les journalistes, on a l'habitude de prendre l'avion. On a été rattrapé par l'émotion. ». On ne peut pas mieux dire !

13 avr. 2009

I WILL KILL YOU IF I MUST, I WILL HELP YOU IF I CAN

Pour continuer cette promenade pascale dans l'univers de Cohen, écoutez le "sacrifice" d'Isaac vu depuis le point de vue d'Isaac

A quoi pouvait bien penser Isaac quand il montait sur la montagne, précédé par son père Abraham ?



Et aussi la version de Suzanne Vega, à écouter en cliquant sur la couverture du disque :

12 avr. 2009

I'VE SEEN YOUR FLAG ON THE MARBLE ARCH, LOVE IS NOT A VICTORY MARCH, IT'S A COLD AND IT'S A BROKEN HALLELUJAH

Pour prolonger le nouveau live de Cohen, une interprétation à écouter absolument... si ce n'est pas déjà fait !

Reprendre une chanson de Cohen est un art difficile qui a donné rarement de bons résultats. Cette version d'Hallelujah est un "miracle" de sensibilité et d'émotion porté par la voix déchirée de Jeff Buckley

11 avr. 2009

DEUX HEURES ET DEMI DE BALLADE...

Léonard Cohen est de retour dans un "Live in London"

27 chansons de Suzanne, Bird on a wire à The future, Democracy et plein d'autres.
Idéal pour découvrir Cohen, indispensable si on a déjà tout !




4 avr. 2009

POURQUOI ENSEIGNER ?

Eveiller ou formater ?

Témognage musical du Pink Floyd : Another brick in the wall

28 mars 2009

21 mars 2009

PAUSE MUSICALE...

Juste pour le plaisir (au moins le mien... en espérant que ce sera le vôtre aussi !), un retour dans les 70'S avec "Smoke in the water" de Deep Purple

15 mars 2009

« NOTRE IDENTITÉ EST DANS LES YEUX DE L’AUTRE COMME DANS UN MIROIR ON SE VOIT »

Paroles d'HLM Tango, une des chansons de Dante, le dernier disque d'Abd El Malik

« On est près voire plus de 60 millions mais on ne voit que soi. Alors que c'est dans le regard de l'autre finalement qu'on devient soi.

Je suis le gars de tess, le mec de banlieue qu'aurait pu finir shooté à l'héroïne. Perdu dans une cellule ou rempli de colère salissant la belle religion qu'est l'Islam en ne pensant qu'à détruire.

Mais les yeux de quelqu'un m'ont dit un jour que tout ça ce n'était pas moi. Et alors seulement à ce moment là j'ai pu devenir l'homme que tu vois.

Mais si tu dis sans cesse de nous qu'on est pas chez nous, qu'on est pas comme toi. Alors pourquoi tu t'étonnes quand certains agissent comme s'ils étaient pas chez eux, comme s'ils étaient pas comme toi.

Et ce Noir ou ce Rebeu que tu croises dans la rue, quel regard lui portes-tu?

Parce que c'est ce regard qui va déterminer chaque lendemain de son existence et de la tienne aussi. Parce qu'être français sur le papier ne suffit pas si dans tes attitudes il n'y a pas la même reconnaissance aussi.

Le temps presse et c'est pas repeindre les murs qu'il faut mais mettre la lumière dans les êtres.

On est près voire plus de 60 millions mais on ne voit pas soi. Notre identité est dans les yeux de l'autre comme dans un miroir on se voit.

Sous le voile de cette musulmane peut se cacher un être libre transi d'amour et de respect pour la République. Mais que dit le regard sous l'emprise d'une forme de peur médiatique?

Sous sa kippa peut-être un être totalement épris de justice. Mais que dit le regard sous l'emprise d'une forme de mode médiatique?

Porter le changement comme un fardeau sur son propre chemin de croix. Et se dire que c'est pas possible parce que c'est ce que le regard de l'autre nous renvoit.

Alors on se réveille chaque lendemain de ce qu'est notre existence. En ayant la conviction toujours un peu plus profonde qu'on ne mérite pas de reconnaissance.

Comment veux-tu qu'on pense autrement si personne te calcule?

Le temps presse on est des êtres pas juste une addition, une soustraction ou une division dans un de leur calcul.

On est près voire plus 60 millions mais ils ne voient qu'eux.

C'est ce qu'on se dit jeune de cité quand en famille le soir on est devant la télé.

C'est ce qu'on se dit quand ce qu'on voit à l'écran ne reflète en rien la réalité qu'on connaît.

C'est dans le regard de l'autre qu'on devient soi, mais s'ils ne voient qu'eux?

Alors nos principes resteront inertes comme la pierre dans laquelle ils sont gravés. C'est contre cela qu'on doit se battre et quand tout ça sera terminé.

Je veux dire au terme de notre existence, avoir été debout jusqu'à la fin sera notre ultime fierté.

Au fond il n'y a que la Vérité qui ait d'yeux pour ma part. Et si je n'ai pas réussi à vous convaincre de cela. C'est moi qui n'ai pas été à la hauteur.

Au fond il n'y a qu'la Vérité qui est Dieu pour ma part. Et si je n'ai pas réussi à vous convaincre de cela. C'est moi seul qu'il faut blâmer pour ça.

Le temps presse faut qu'on bouge et pas juste attendre que les choses changent. »

8 mars 2009

I'VE SEEN THE FUTURE, BROTHER: IT IS MURDER

Une ballade vers un futur qui, je l'espère, ne sera pas le nôtre

Quand la poésie de Léonard Cohen veut nous inciter au "repentir
" ...


1 mars 2009

Un jour je parlerai moins...

Poursuite de la promenade musicale du week-end

Laissez-vous emmener dans le monde de Bashung avec "Résidents de la République"

28 févr. 2009

HISTOIRE D'UNE FEUILLE DEVENUE LETTRE...

Quand Renan Luce réinvente la page blanche…

Je vais profiter du week-end pour poursuivre une discussion musicale au travers d'un clip : "La lettre" de Renan Luce.

L'histoire d'une feuille qui aurait bien aimé poursuivre sa vie tranquille sur son arbre, mais qui s'est retrouvée papier et feuille blanche... et ce pour un destin que je vais vous laisser découvrir si vous ne connaissez pas cette chanson.

Tout est affaire de rencontre, de hasard, d'heur et de malheur !


22 févr. 2009

"L'IMPASSE" DE KERY JAMES


Intermède musical pour ce dimanche.


Prenez le temps d'écouter cette chanson de Kery James en duo avec Béné, un duo poignant entre un enfant et un « grand frère » qui répond à cette question « simple » : « C'est maintenant qui me faut des tunes. Dis-moi ça sert quoi de faire des études ? De toute façon en France on est grillé. J'ai pas besoin de leurs diplômes, y me faut des billets. »

21 févr. 2009

« JE N’ATTENDS PAS DE TOI QUE TU ME COMPRENNES, MAIS QUE TU M’AIMES POUR CE QUE JE SUIS »

Souvent les artistes savent en quelques mots, quelques notes ou quelques traits saisir et résumer un problème ou une situation qui sont dans l'air.

C'est le cas de cette chanson de Zazie et Bauer « A ma place » : « Se peut-il qu'on nous aime pour ce que nous sommes… Je n'attends pas de toi que tu me comprennes, seulement que tu m'aimes pour ce que je suis… Se met-elle à ma place quelque fois… Veux-tu faire de moi ce que je ne suis pas ? »



Le choc des cultures et des civilisations ne vient-il pas pour partie de notre volonté de comprendre les autres, c'est-à-dire à les penser à partir de nous, de nos repères, de nos schémas propres ?

En effet, il est impossible de comprendre dans l'absolu, en faisant fi de sa propre histoire et de ses a priori : vouloir comprendre l'autre implique d'abord de le penser et donc de l'interpréter.

Et s'il fallait simplement l'accepter tel qu'il est, sans lui demande de changer quoi que ce soit, sans le comprendre.

Et si la civilisation de demain ne devait se construire que sur l'acceptation a priori des différences, et non des compréhensions mutuelles.

Et si la compréhension de l'autre venait a posteriori de cette acceptation sans condition, de cette juxtaposition ouverte, de cette cohabitation.