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6 mai 2011

EN MUSIQUE, TOUT EST AFFAIRE D’INTERPRÉTATION

D'une émotion à l'autre
Quoi de plus logique dans une série d'article consacrés à la question des faits et des interprétations, que de faire une pause en musique.
Je vous propose donc sur deux chansons françaises célèbres, de jouer au jeu des interprétations multiples...







15 avr. 2011

SOUVENIR, SOUVENIR ...

C'est dans les vieux pots ...
Il m' a paru "logique" de finir ce semaine de retour en arrière dans mes articles... par un retour en arrière en musique.



1 avr. 2011

La différence en musique

Apprendre à vivre comme on est...
La semaine a commencé sur les difficultés de la communication, et s'est poursuivie sur les dangers de la mémoire à tout prix.
De cela, ont émergé pour ce vendredi trois chansons qui sont des cris pour la différence, la souffrance et la tolérance. Allez savoir pourquoi !



25 mars 2011

L'INCONSCIENT EN MUSIQUE

Mensonges, paroles et mystères...
Le thème du mensonge, des réalités cachées, des décisions absurdes est présent dans de nombreuses chansons. En voici trois qui me tiennent à coeur... 



18 mars 2011

JE ME SOUVIENS EN MUSIQUE

Trois émotions...
Comme je l'ai écrit cette semaine, mémoire et émotions sont indissociables. 
Depuis mon adolescence, la musique a été un compagnon/acteur fidèlement présent. Trois chanteurs m'ont depuis le début accompagné : Neil Young, Léonard Cohen et JJ Cale.
Voici trois chansons qui sont pour moi trois madeleines, trois moments chargés de souvenirs et d'émotion : Old Man de Neil Young, I'm your man de Léonard Cohen et Friday de JJ Cale.



25 févr. 2011

SORTIR DES LIMITES EN CHANSONS


Trois façons de sortir du cadre...
Take a walk on the wild side
Je dépasse aisément toutes les limites quand je commence, je consomme énormément le but est de ressentir les choses
Plucked her eyebrows on the way, shaved her legs and then he was a she
Je dépasse et j’aime en faire des tonnes, ça irrite les braves gens plein de raison qui respectent les limites
Jackie is just speeding away, thought she was James Dean for a day
We don't need no education, we don't need no thought control
Hey je ne rêve pas je sais quand j’arrêterai
Hey teacher, leave us kids alone
 


18 févr. 2011

LE DÉSORDRE PAR LES MOTS ET LES SONS

Trois appels
Télescopage de mots de révolte :
Poète, vos papiers !
Il les a enfermés en disant soyez sages, et, quand la bombe a explosé de tous ces personnages, il n'en est rien resté.
Faut dépenser les ptits sous, faut du réseau pour les enfants, faut ressembler à des guignols, faut que tu passes à la télé,
Oh non l'homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton,
J'accuse ! Au mégaphone dans l'assemblée !
Le vers est libre enfin et la rime en congé, on va pouvoir poétiser le prolétaire
Je jur' devant Dieu en mon âme et conscience qu'en détruisant tous ces tordus, je suis bien convaincu d'avoir servi la France
Poète .... circulez ! Circulez poète !



4 févr. 2011

DES MOTS ET DES SONS EN DÉSORDRE

Promenade aléatoire

Autre jeu de décomposition/ recomposition de trois chansons :

Un jour je parlerai moins, jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je cou rirai moins, jusqu'au jour où je ne cou rirai plus
Un jour j'aurai New-York au bout des doigts
On y jouera, tu verras dans les clubs il fait noir, mais il ne fait pas froid
Tu vois sous mes draps, il y a un petit sac en cuir noir
Ce qui illumine ma main, c'est de la poussière d'or, Marie
Hier on se regardait à peine, c'est à peine si l'on se penchait
Emmène-moi, mène-moi voir si le cœur de la ville bat en moi
Sens sur ton visage ce vent qui te lave et qui gonfle les voiles
Emmène moi !



28 janv. 2011

JEUX DE MOTS ET DE SONS

Promenade aléatoire

En jouant à saisir des mots (au hasard ?) au sein de trois chansons, on peut en reconstruire une nouvelle :

C'est comme un peu de pluie, en fin d'après-midi, un tuba, un tubiste, une chanson triste.
Foule sentimentale, on a soif d'idéal, attirée par les étoiles, les voiles.
Du ciel dévale, un désir qui nous emballe.
J'avance sur ce quai humide, la sueur brûle comme l'acide, l'enfer va commencer.
La détresse a pollué l'océan de mes pensées.
C'est la mélodie du bonheur, c'est l'air du temps, du temps qui passe



21 janv. 2011

QUAND DES CHANSONS JOUENT À NOUS FAIRE PEUR

_____ Musique du vendredi ________________________________________________________________

Une descente aux enfers, sans pouvoir freiner ?
  • La violence du rock fin des 70's d'ACDC : "Highway to Hell"
    I'm on my way to the promised land
    I'm on the highway to hell
    (Don't stop me)
    And I'm going down, all the way down
    I'm on the highway to hell
  • La poésie de Bashung : "C'est comment qu'on freine"
    Arrête de me dire que je vais pas bien
    C'est comment qu'on freine
    Je voudrais descendre de là
    C'est comment qu'on freine
  • La révolte de Jacques Higelin : "Alertez les bébés"
    Ils font la chasse à l'identité
    Eux qui ont égaré la leur
    Dans les basses-fosses de paperasses
    Eux qui ont égaré la leur
    Dans leurs entrailles repues
    De viande assassinée
mais, non, le pire n'est pas certain, loin de là !





14 janv. 2011

LE TEMPS EN CHANSONS

_____ Musique du vendredi ________________________________________________________________

Trois regards sur le temps qui passe
  • Le regard désabusé et déjà amer de Cali face à ses trente-deux ans : "Tout va bien"
Ma mémoire est un scaphandrier qui suffoque tout au fond de la mer
Il pleure sur le trésor qu'il ne remontera jamais
Ma jeunesse est morte hier
Et la nuit s'avance vers mes trente deux ans
  • La désespérance de Ferré : "Avec le temps"
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
  • Le rock décalé de Dominique A : "Le Regard des oiseaux"
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glace

Et ensuite, à chacun de faire comme il peut...



7 janv. 2011

TROIS FORMES DE SOUHAITS EN CHANSON

_____ Éditorial du vendredi _______________________________________________________________





24 déc. 2010

17 déc. 2010

LE TEMPS EN CHANSONS

_____ Éditorial du vendredi ________________________________________________________________






10 déc. 2010

18 nov. 2010

« J'SUIS À FLEUR DE MOTS, TU SAIS Y'A UNE ÂME DERRIÈRE MA COULEUR DE PEAU »

Quand un chanteur de rap essaie de construire depuis la « 2ème France »

Kery James est un chanteur de rap que l'on entend bien peu sur les ondes… Dommage car la qualité de ses textes, son message d'ouverture et de responsabilité, sa connaissance personnelle des banlieues et de l'islam méritent plus que le détour ! Seul Charles Aznavour lui a rendu hommage en participant à une des chansons et en l'invitant à une émission (voir la vidéo ci-dessous).




Voici un patchwork tiré de quatre de ses chansons…

« Issu de la 2ème France j'attends encore ma 1ère chance. Pardonne mon arrogance mais ils condamnent mon art en silence. Pendant que je pleure, mes potes ont terminé leur dernière danse. Alors oui, je suis poète dans le cercle des disparus. A l'ombre du show business, mon art vient de la rue … Oh que j'aime la langue de Molière. J'suis à fleur de mots, tu sais y'a une âme derrière ma couleur de peau, et si je pratique un art triste, c'est que mon cœur est une éponge. On est rappeurs et artistes même si ca vous dérange » (1)

« Le 2, ce sera pour ceux qui rêvent d'une France unifiée. Parce qu'à ce jour y'a deux France, qui peut le nier ? Et moi je serai de la 2ème France, celle de l'insécurité, des terroristes potentiels, des assistés. C'est c'qu'ils attendent de nous, mais j'ai d'autres projets qu'ils retiennent ça. Je ne suis pas une victime mais un soldat. Regarde-moi, j'suis noir et fier de l'être. J'manie la langue de Molière, j'en maîtrise les lettres. Français parce que la France a colonisé mes ancêtres … Banlieusard et fier de l'être. On n'est pas condamné à l'échec ! On est condamné à réussir, à franchir les barrières, construire des carrières » (2)

« La cité et ses drames, parfois on s'en remet pas. Me voila balafré à jamais, la blessure est interne, et à tout moment elle saigne. Si c'était à refaire, assurément j'ferais autrement. Mais les choses sont telles qu'elles sont et ce ne sera jamais autrement » (3)

« J'rap un œil dans l'dos, le regard vers le futur. À chacune de mes blessures, j'ai un rap en point de suture … Je rapperais toujours l'unité, mais seulement sur des bonnes bases, jamais avec ceux qui ne prennent du poids que lorsque qu'ils t'écrasent. Je rapperais toujours l'apaisement, enfin tant que ce sera possible. Permet moi d'ajouter, suis-je né pour servir de cible ? » (4)

(1) A l'ombre du Show Business
(2) Banlieusards
(3) Si c'était à refaire
(4) Le combat continue 3

19 avr. 2010

ENFERMÉ EN LUI-MÊME, JEAN-LOUIS MURAT PEUT S’OUVRIR AUX AUTRES

Un soir au Bataclan…

Les yeux fermés, il chante. Comme s'il avait besoin de s'enfermer dans le seul monde de sa musique. Quand il jette un regard, c'est vers ses musiciens, comme nous excluant de sa création.
Pourtant la foule est là debout, se mettant en mouvement sous les flots du rock qui se déverse de la scène. Le son est âpre, rêche, carré. Inattendu venant de Jean-Louis Murat. Il a quitté le son habituel de son folk soft, de ses ballades. Il a des accents plus violents, plus brutaux. Souvent le son de sa guitare se fige dans une note qui se prolonge et se tord – un son comme celui de Neil Young –, à l'image de son visage fermé dans une douleur intérieure.
Les deux se font face ainsi, Murat emprisonné dans sa musique, le public progressivement fasciné par ce show. Bizarrement, la frontière des yeux fermés est de moins en moins une barrière. Une fusion progressive s'opère entre ceux qui écoutent et celui qui crée. Nous oscillons au rythme de sa guitare et de sa voix, il entre de plus en plus profondément dans ses mots et ses notes. Comme la peau d'une cellule qui sert à la limiter, mais aussi par laquelle elle respire et échange, le rideau de ses yeux clos le protège, mais aussi par lui il se fond en nous.
La magie s'installe, et le temps n'a plus pour rythme que celui de sa musique : Murat l'a dressé, et il accélère ou ralentit selon son bon plaisir. A la fin, toujours apparemment coupé de nous par l'absence de regard, la communication est parfaite. 
Comme quoi, on peut se comprendre sans parler, on peut se fondre sans se voir, échanger sans se regarder. Pour s'ouvrir, Murat a d'abord besoin de se fermer.
Ce concert était, il y a quelques jours au Bataclan à Paris.

2 mars 2010

NE MOURRONS PAS TROP VITE ET POUR RIEN !

Difficile dans le flou d'être sûr de ses choix

La chanson « Le bal de Laze » a toujours été au Panthéon de mes chansons préférées. Michel Polnareff y dresse le tableau d'un jeune homme qui raconte son amour impossible pour la fille des châtelains dont il n'est que l'employé. Comme il n'avait pas pu supporter de la voir en épouser un autre, le soir des fiançailles, il avait tué le fiancé. La chanson se passe alors qu'il est en prison et va être pendu le lendemain. À la fin, il dit : « Ma dernière phrase sera pour qu'on me plaigne, puisqu'on va lui donner un autre fiancé et que je n' pourrai pas supprimer celui-là ». Beauté d'un amour romantique absolument désespéré.



Ceci me fait penser à cette autre chanson, cette fois de Georges Brassens, « Mourir pour des idées » : « Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure pour des idées n'ayant plus cours le lendemain. Or, s'il est une chose amère, désolante, en rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée. Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente »



Ainsi si les combats désespérés sont bien les plus beaux, ils n'en restent pas moins le plus souvent inefficaces et sans portée réelle. Dans l'incertitude qui nous baignent tous, prenons le temps de la réflexion et faisons attention à ne pas « mourir » trop vite et pour rien…

17 oct. 2009

"LA MAMAN DES POISSONS, ELLE EST BIEN GENTILLE"

Quand Boby Lapointe joue sur les mots

Les mots ne structurent pas seulement notre communication, mais aussi toutes nos pensées et interprétations : nous pensons au travers de nos mots.
Du coup, jouer sur les mots est une gymnastique essentielle. Boby Lapointe est un excellent entraineur dans ce domaine !

3 oct. 2009

AVEC LE TEMPS

En introduction d'une suite de trois articles à venir sur le temps, la chanson magique de Léo Ferré