La puissance de l’intelligence collective
Comme beaucoup je suis fasciné par le monde des fourmis qui constitue un cas d’école de l’émergence d’une intelligence collective. Dans ses émissions de juin de « Sur les épaules de Darwin », Jean-Claude Ameisen est revenu en détail sur la richesse de ce monde qui est capable au sens propre de soulever des montagnes, de se sortir d’un labyrinthe ou de trouver sa voie dans le désert.
J’aurai l’occasion à la rentrée de revenir plus en détail sur ces considérations, car j’ai pour projet d’écrire une série de billets autour de cette question de l’émergence, ce notamment autour d’une question : sommes-nous nous aussi des fourmis ? Ou formulé autrement, sommes-nous les cellules d’un corps qui nous dépasse ?
Pour ce dernier billet d’été, je voulais juste finir par une question qui m’est venue en regardant des fourmis vaquer à leur activité : est-ce que, comme nous, pour économiser de l’énergie, les fourmis passent à l’heure d’été ?
Car face à la puissance de leur intelligence collective, il serait probablement imprudent de supposer qu’elles ne savent pas ce que c’est que le temps et qu’elles ne se sont pas rendus compte de la baisse des ressources terrestres – après tout, elles vivent bien sur la même planète que nous –. Dès lors, elles ont peut-être aussi un horaire d’été et un d’hiver.
Si oui, reste à savoir si elles changent d’heure le même jour que nous, et si cette heure est commune à toutes les fourmis.
Dans les semaines d’été pendant lesquelles je vais voyager dans des terres asiatiques, je compte méditer sur cette question…
A partir de la semaine prochaine et ce jusque fin août, je publierai deux articles par semaine (le mardi et le vendredi), en reprenant des billets déjà publiés et me semblant mériter d’être lu ou relu.
Demain, comme à l’habitude, une proposition de quelques chansons mises en image.