30 janv. 2022
29 janv. 2022
PAR HASARD ET POUR RIEN
Parution
Mon nouveau roman, "Par hasard et pour rien" est paru chez l'Harmattan.
A partir de la semaine prochaine, je vous présenterai sa trame, d’abord au travers de quelques poèmes, puis en en publiant des extraits.
Aujourd’hui voici la 4ème de couverture en guise d’introduction 😏 :
« Quand je serai vieux, quand mon futur sera épuisé, je n’aurai rien où me réfugier. Dépouillé de tout, nu, je me tiendrai sur l’arête vertigineuse de mon présent, avec le vide devant comme derrière. »
À l’aube de la quarantaine, conscient que le prix de sa liberté est l’absence de lien avec les autres, Pierre part à la recherche de son passé.
Sa quête l’emmènera des bords du Mékong à l’artificialité de Palm Springs, de la découverte de la calligraphie à l’art du tatouage, de la carence de ses parents au collège anglais de son enfance.
Y trouvera-t-il la réponse à sa question : comment vivre quand on est né « par hasard et pour rien » ?
28 janv. 2022
POUSSER DES PORTES
27 janv. 2022
PEUR D’ÊTRE ABANDONNÉ
26 janv. 2022
COURIR POUR FUIR ET NE PLUS PENSER
25 janv. 2022
VIVRE AVEC UN ALIEN EN MOI
24 janv. 2022
COMING OUT OU COMING IN ?
Souvent à la radio, à la télévision ou dans la presse, on entend parler de « coming out ». (…) Comme si l’homosexualité est une variété de furoncle qu’il faut percer pour que son pus jaillisse en plein jour : « Purgez donc cette vilaine boursouflure, et tout ira bien ensuite, vous verrez ! ». (…)
Dans l’expression « coming out », il y a surtout implicitement l’idée d’une destruction, d’une implosion sentimentale. C’était précisément ce que je vivais actuellement : à force de trop de coming out, je me désintégrais. Je brûlais. Chaque morceau de mon identité s’écartait des autres, chaque parcelle de mon « Je » suivait sa propre trajectoire. Divergente. Toutes divergentes. (…)
Non, le coming out n’est pas la solution, mais le problème. Il me fallait arrêter mon coming out, arrêter mon implosion. Tant qu’il en était encore temps. (…) Continuer mon coming out, ce serait l’échec assuré. Mon autodestruction. Au mieux, le rejet par tous ceux qui m’avaient connu autre : pourquoi accepteraient-ils de me découvrir différent ? Au pire, la rupture par fragmentation. Désintégration. (…)
J’avais besoin de l’inverse. D’un coming in.
Pour pouvoir décider ce que je voulais faire, et le décider pour moi ainsi que Marc me l’avait dit, il me fallait réparer ma fracture. De l’intérieur, et non pas de l’extérieur. In et non pas out. Prendre le temps de plonger en moi.
Pour comprendre comment et pourquoi j’étais passé à côté de moi-même. Comment et pourquoi j’avais élaboré une identité fictionnelle et artificielle. Comment et pourquoi celle-ci n’était pas seulement « fictionnelle et artificielle », mais représentative de qui j’étais. Comment et pourquoi mes deux parties – mon identité apparente et celui que j’avais pris l’habitude d’appeler « mon Alien » – étaient indissociables et constituaient ensemble mon identité réelle. Comment et pourquoi l’Alien n’en était pas un. Comment et pourquoi cet Alien était moi. Moi aussi. Comment et pourquoi sans lui je ne serais pas moi.
Bref comprendre qui j’étais.
(Extrait de mon livre "Coming in")
22 janv. 2022
COMING IN
21 janv. 2022
COMME QUOI…
19 janv. 2022
ILLUSION
Sentir un courant,
Qui va, qui vient,
De mon épaule à ma nuque.
Caresser les draps froissés.
Nostalgie de ta présence,
De tes lèvres qui frémissent,
De ton corps qui s’abandonne,
De ton souffle qui s’accélère,
De ton énergie qui avale la mienne,
De mon énergie qui devenait la tienne.
Et me contenter du vent sur ma peau.
© Robert Branche