Pour
les fêtes de Noël, je suis allé chez mon papa et ma maman. Les fêtes de Noël
c'est important de les passer en famille et spécialement avec son papa et sa
maman. En plus de mon papa et de ma maman, il y aura mes sœurs et leurs
enfants, ceux qui sont mes neveux et nièces – à vrai dire j'ai comme
l'impression qu'il n'y en a pas d'autres, car je ne les ai toujours pas vus -.
Je ne
suis pas venu en train, parce que j'avais tout plein de paquets à porter : j'ai
toujours du mal à choisir ce que je dois apporter, alors je finis par avoir
beaucoup de valises à prendre. Il y avait du monde sur la route, mais j'étais
content parce que j'étais en route pour aller chez mon papa et ma maman.
Quand
je suis arrivé, ma maman à moi elle m'a proposé quelque chose à boire. Ma maman
elle est toujours gentille et elle cherche toujours à me faire plaisir. Ma
maman à moi, c'est la plus grande des mamans. Bon c'est vrai, je suis sûr qu'il
y en a qui diront que ma maman à moi, elle est petite. C'est rien que des pas
gentils, d'abord parce que ma maman elle est pas si petite que cela, et puis
c'est dans la tête qu'elle est grande.
Et pour
ceux qui ne sont pas convaincus – ils n'ont pas intérêt à me rencontrer, parce
que, même je leur casserais bien la figure -, ils n'avaient qu'à être là pour
le jour de Noël chez mon papa et ma maman à moi. Vous allez me dire que,
puisque c'était chez mon papa et ma maman à moi, ils n'étaient pas invités. Et
bien, même si c'est vrai, je m'en fous !
Bon
donc s'ils étaient là, ils auraient vu comme ma maman à moi elle est grande :
elle avait fait plein de bonnes choses et même que, à la fin de l'après-midi,
toutes les assiettes étaient vides. Et même qu'en plus qu'Elton – c'est le
chien de ma sœur, une de celles qui ont la même maman que moi – il a mangé tout
plein de truffes que ma maman à moi elle avait faites. Après il a été malade,
pas parce que les truffes elles étaient pas bonnes – c'était ma maman à moi qui
les avait faites -, mais parce qu'il en avait mangé trop. Alors vraiment, ma
maman à moi c'est la plus grande des mamans.
La veille au soir, pour le
réveillon de Noël nous étions allés chez ma sœur aînée – c'est-à-dire celle qui
est la plus grande, mais pas aussi grande que ma maman à moi - : c'est moi qui
ai conduit à l'aller et au retour. Nous avons bien mangé et j'ai essayé d'être
très sage. Je n'ai pas pleuré, ni mis le doigt dans mon nez, ni pris la main de
ma maman dans ma main – quand j'étais petit je le faisais toujours, mais je
sais que ma maman elle ne veut plus que je le fasse -, alors ma maman elle a
été très contente. Dans la voiture au retour, elle m'a félicité en me disant
que j'étais devenu un vrai grand. Elle est gentille, mais je sais bien que je
ne serai vraiment jamais grand, du moins pas aussi grand qu'elle, parce
qu'elle, elle est la plus grande des mamans.