Nous avons de plus en plus besoin d'enracinements
Quand j'ouvre une bouteille de vin – ce qui m'arrive assez régulièrement… –, je n'aime pas que ce soit une bouteille anonyme. Qu'est-ce que j'entends par anonyme ? Une bouteille achetée dans un magasin, un vin dont je ne connais personnellement ni le terroir, ni le vigneron.
La plupart du temps, la bouteille que j'ouvre, je l'ai achetée sur place, chez son producteur. Elle a alors un tout autre parfum : elle est habitée du souvenir du moment passé dans la cave, du regard de celui qui a élevé ce vin, du soleil et du paysage qui l'ont vu grandir. (La photo de l'étiquette ci-jointe est celle d'un de mes vins préférés, un côte du Rhône produit à proximité de ma maison en Provence. Si vous cliquez sur l'image, vous aurez accès au site de ce producteur)
Plus nous sommes connectés tous ensemble, plus les réseaux d'internet et de la téléphone mobile nous permettent de nous abstraire de l'endroit physique où nous nous trouvons, plus nous avons besoin de repères et d'enracinement : le vin que je vais boire, mon corps saura d'où il vient. C'est rassurant…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire