3 mars 2011

LA POLITIQUE DOIT, ELLE-AUSSI, PARTIR DU FUTUR

Un pays est fait d’une histoire… dont il part… et d’un futur qui l’attire…
Depuis la dimension intemporelle du bureau de son hôtel particulier imprégné de plusieurs siècles d’histoire de France, il n’est pas facile à un élu de la Nation de percevoir la réalité des niveaux emboîtés qui constituent la France du XXIème siècle. Il a tendance à se plonger dans les livres d’histoire ou dans les chiffres des sondages qui lui mathématisent la réalité sociale :
  • Difficile pour lui de comprendre les logiques de notre nouveau monde, ce neuromonde où les peuples longtemps minoritaires et les cultures longtemps ignorées deviennent essentielles. (1)
  • Difficile pour lui de comprendre ce qui se passe dans les banlieues ou ces villes… sauf s’il n’est lui-même un élu local ou à l’écoute des ces élus.   
  • Impossible de réfléchir à ce que pourrait devenir la France s’il part de son passé et de ses peurs. La France, comme tous les fleuves, va vers  son futur, un futur différent et qui n’a rien à voir avec son passé
Mais rien n’est perdu. 
Comme Marcel Proust, il est encore temps de mordre dans une madeleine, non pas seulement pour y retrouver le goût et la saveur d’un paradis perdu, mais surtout pour en revenir avec l’énergie et le culot de penser à partir du futur, sans renier nos racines.
Le futur est une mer qui nous attend...
(1) Pour commencer à appréhender pourquoi la Chine est un autre monde, allez voir la conférence de Martin Jacques: Understanding the rise of China

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