Conscience, identité… et acte de foi
Poursuivons le florilège publié
hier et consacré aux dernières émissions de Jean-Claude Ameisen, avec une
question « simple » : à quoi sert donc ces 80% d’énergie sombre,
toute cette énergie consommée par notre cerveau sans que nous puissions la
relier à une quelconque action consciente ?
Jean-Claude Ameisen nous propose
de la relier à ce qui sous-tend nos processus inconscients, tout ce qui fait
notre identité, tout ce qui se passe en nous et qui, sans que nous nous en
rendions compte, nous permet de vivre et survivre, tout ce dont nous mesurons
les effets sans comprendre comme cela s’est produit.
Est-ce à dire que nous sommes
massivement des êtres inconscients, et marginalement des êtres
conscients ? Ou pouvons-nous imaginer que nos efforts conscients, même
s’ils sont marginaux en énergie consommée, peuvent orienter la masse préalablement
accumulée en nous sans que nous en rendions compte ? On tire à pile ou
face pour savoir ?
Comment répondre à une telle
question à part par un acte de foi en notre capacité individuelle ? Et
comment croire encore à notre capacité à prévoir ce qui va arriver et ce que
nous allons décider, si tout repose sur un tel iceberg inconnu ?
L’incertitude a de beaux jours devant elle, décidément !
Et qui nous dit que ces 80%
d’énergie sombre ne travaillent que pour nous ? Comment être sûrs que nous
ne travaillons pas, même marginalement, voire très significativement, pour
d’autres, pour des processus qui nous dépassent ?
Troublant, non ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire