7 janv. 2009

NOUS SOMMES TOUS DES CANNIBALES !

Le ski amène parfois de drôles de pensées… La neige défilait rapidement sous mes planches, quand, comme un éclair, je me suis ressenti cannibale !
Je vous rassure, je ne suis cannibale que dans un sens élargi : comme tout être vivant, mon alimentation n’est composée quasi uniquement que d’autres « êtres » vivants. Je venais de repenser à mes derniers repas et je voyais défiler un cimetière alternant viande, légumes, fruits… Autant de crimes à mon actif.
A part cela pas grand-chose : le fromage et les produits lactés, le sel, l’eau…
Bizarre sensation. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens « différent » depuis cette pensée. Naturellement je continue à manger, mais cette idée du vivant qui ne doit sa survie qu’à la destruction d’autres cellules vivantes m’avait jusqu’alors échappé.

Bien sûr parmi mes proches, certains sont végétariens, voire végétaliens ; mais, même eux, ils ne se nourrissent quasiment que de produits vivants : les légumes et les fruits. Impossible d’échapper à cette loi.
D’ailleurs les animaux eux-mêmes sont soit carnivores, soit herbivores, soit omnivores… et donc tous des criminels du vivant !
Restent les végétaux qui, eux au moins – je mets à part les plantes carnivores –, ne s’attaquent qu’à des produits inertes, venus de l’air et du sol, et les transforment en cellules vivantes. Ils sont le premier maillon de l’apparition de la vie, et le restent.

Voilà. Désolé, de ce billet sans lien direct avec le reste, mais j’avais besoin de partager mes crimes avec d’autres criminels. C’est chose faite.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

« Bien sûr parmi mes proches, certains sont végétariens, voire végétaliens ; mais, même eux, ils ne se nourrissent quasiment que de produits vivants : les légumes et les fruits. »

Les légumes et les fruits sont peut-être des produits vivants, mais pas des êtres sensibles, contrairement à une vache ou un poulet. Je ne vois pas quel mal on peut faire à un être qui n'est pas sensible, je ne vois donc pas quel crime il y aurait à manger des légumes.

Robert Branche a dit…

Il est vrai que le légume a plus de difficulté à communiquer avec nous et qu'il ne crie pas, ni ne pense, donc on ne peut pas vraiment parler de crime à l'ingérer...
Mais peut-être est-il sensible ? Qui sait ?
:-)

Anonyme a dit…

ceci dit le cannibalisme cellulaire ca existe aussi chez les plantes...