Tout de suite, deux différences majeures ont été intégrées dans mon travail :
- L’entreprise n’a pas de génome, et donc pas d’inné : elle est née de l’imagination et des actes d’un individu ou d’un groupe d’individus. Elle n’a donc pas naturellement de moteur émotionnel qui garantisse le maintien de ses réflexes de survie.
D’où une question à laquelle il allait falloir répondre : peut-on identifier un moteur émotionnel dans une entreprise et si oui, comment se constitue-t-il ?
- L’entreprise n’est pas un organisme simple et unifié : à la différence d’un individu, elle est multiple et composée de personnes, ensembles et sous-systèmes qui peuvent, chacun, avoir leur volonté propre. Cette complexité, qui est croissante en fonction de la taille de l’entreprise, doit être intégrée comme une donnée pour éviter toute approche exagérément simplificatrice.
D’où une seconde question initiale : peut-on utiliser la clé de la neurobiologie pour rendre compte de la complexité du système d’une grande entreprise ?
Pour valider mon hypothèse, j’ai alors repris trois éléments clés issus des neurosciences : les interprétations, les émotions, les inconscients...
Voir aussi la vidéo "Pourquoi ce livre"
________________________________
(EXTRAIT DU LIVRE NEUROMANAGEMENT)