2 mars 2016

POUR UNE FRANCE, FER DE LANCE DE L’UBÉRISATION MONDIALE !

La France a tout pour être un champion mondial à condition que chacun de nous se réveille et que tous les « faizeux » soient libérés et soutenus 
Prise dans la puissance du tsunami numérique qui arrive, la France est-elle condamnée à être « ubérisée », c’est-à-dire à voler en éclats ? 
A entendre les chantres du déclinisme ou les nostalgiques d’un village gaulois perdu, la réponse serait oui. Je crois à l’inverse que la France est en capacité d’être une championne au temps de la connexion globale, et ce pour des raisons à la fois physiques, économiques et culturelles. 
D’abord elle est exceptionnellement bien située : elle est la proue occidentale de l’Europe, à la jonction entre les pays du Nord et du Sud. Avec l’importance de ses façades maritimes, elle a tout pour être un grand hub mondial. 
Elle dispose aussi de territoires disponibles et d’un climat tempéré. Nous ne connaissons ni les tempêtes de neige, ni les déluges de la mousson. Il suffit de voyager pour voir combien la France est favorisée par son climat. Et les dérèglements en cours ne devraient que renforcer cet avantage. 
Autre atout important : la relative jeunesse de sa population et le maintien d’une démographie positive. À condition bien sûr de ne pas laisser cette jeunesse sans qualification et de lui donner la parole : les anciens sont rarement les mieux placés pour comprendre les ruptures et en tirer parti. 
Passons à l’économie : la France est-elle pauvre et déconnectée des flux mondiaux ? Non pas du tout. Nous avons un capital accumulé très important et disposons de très grandes entreprises. La présence de quartiers généraux et de centres de recherche mondiaux en témoigne. Une alerte rouge : notre déficit en entreprises moyennes et notre difficulté à renouveler notre tissu industriel. 
Un point très positif : le poids de la France dans le domaine des start-ups technologiques. Le succès de la « FrenchTech » lors des shows récents à New York et San Francisco en témoigne. Facebook vient d’ailleurs de choisir Paris comme centre mondial sur l’intelligence artificielle. 
Dernier pied du triptyque : la dimension culturelle. La France s’est construite comme une terre d’échanges, d’accueil et de brassage. Pourquoi donc se mettre à avoir peur aujourd’hui de la globalisation du monde ?
Autre force : notre talent dans les mathématiques. Avec quatorze médailles Fields, la France est n°1 mondial de la discipline à égalité avec les États-Unis, largement devant la Russie (9 médailles) et la Grande-Bretagne (6). Au moment où les technologies de l’information sont de plus en plus critiques, c’est un avantage clé. En liaison avec les mathématiques, nous sommes aussi un des acteurs majeurs dans le domaine des neurosciences. Une autre brique majeure du monde de demain. 
Enfin, n’oublions pas la puissance de notre patrimoine : notre territoire est peuplé de monuments que le monde nous envie, et notre pays a contribué significativement dans tous les arts, alliant littérature, philosophie, peinture, sculpture ou musique. 
Donc oui, la France a tout pour être un champion : elle peut devenir un des concentrateurs des échanges mondiaux en étant un des hubs situés en Europe.
Mais être en situation de l’être n’est pas une assurance, juste une capacité.
Pour réussir, nous devons comprendre que la France n’est pas une abstraction, mais une construction collective : à chacun de nous de se lever pour agir et changer ce qui doit l’être. Soyons une nation de « faizeux » pour reprendre le terme cher à Alexandre Jardin !
Cessons de pleurer à cause de la mondialisation et de regarder le futur avec un rétroviseur. Remettons en cause nos mauvaises habitudes et les chaînes qui entravent nos mouvements. Comprenons que la France sera forte de ce qu’inventeront non pas seulement ceux qui depuis longtemps l’habitent, mais tous qui l’ont rejointe récemment et la rejoindront demain. 
Sinon, nous nous réveillerons avec le même déclin qu’a connu l’Inde quand elle a manqué la révolution industrielle du dix-neuvième siècle. Faisons attention que nos schémas de pensée ne soient pas nos castes mentales. La France n’est pas menacée par un péril extérieur, mais d’abord par son mal-être actuel : la dépression qui l’habite chaque jour davantage, nourrit nos peurs et nos regrets, et se nourrit d’eux. 
Il est encore temps, mais c’est maintenant urgent. La France a tout pour réussir dans un monde tissé de connexions globales, mais malheureusement nous sommes un champion qui s’est endormi : nous sommes comme ses personnes âgées qui, percluses de rhumatismes, incapables de bouger, raides dans leurs certitudes, expliquent à leurs enfants et petits-enfants ce qu’il faudrait faire. 
Levons-nous, quittons le fauteuil dans lequel nous sommes lovés, et partons faire de l’exercice ! Refondons nos institutions politiques et sociales pour libérer les énergies et faire de la France un des cœurs du réseau européen, et donc mondial. 
Alors, loin d’être ubérisée, la France sera un des fers de lance de l’ubérisation du monde !

29 févr. 2016

2017, LE RÉVEIL CITOYEN POUR ENFIN LIBÉRER TOUS LES FAIZEUX

Si la France n’amorce pas rapidement une transformation profonde, elle sera emportée par les tsunamis en cours : « ubérisée » par les ruptures qui se propagent, comme le chêne de la fable, elle cassera.
Ah, si le monde fonctionnait selon les principes d’une recette de cuisine, comme tout serait simple ! Un monde bien prévisible, où il suffirait de choisir les bons ingrédients et de suivre les indications fournies pour obtenir à chaque fois le même plat, celui qui correspond à la photographie dans le livre. 
Quand j’écoute les hommes politiques, je vois que c’est à cela qu’ils rêvent tous : une pincée de TVA en plus ou en moins, le mélange savamment dosé de trois taxes précédemment autonomes, la nième refonte de l’apprentissage de la lecture... et le miracle devrait surgir ! Comme dans un tour de magie, les lapins de la croissance et de la chute du chômage vont surgir du chapeau du Maître Queux. 
Car, caractéristique bien française, chacun de nos politiques se sent l’âme d’un grand chef : non seulement, ils s’imaginent capables de maîtriser l’incertitude, mais ils se voient en un Paul Bocuse de la politique, un sauveur, un homme ou une femme miracle. Même Marine Le Pen prend des élans gaulliens, quand elle ne s’incarne pas en une Jeanne d’Arc mâtinée d’une Astérix en jupons partie à la reconquête du monde. Tous des sauveurs quoi ! 
Mais comment croire que, dans notre monde hypercomplexe, la solution pourrait venir d’en haut, fût-il le plus compétent ? La France s’est certes construite grâce à la centralisation et une conception jacobine du pouvoir, mais ne serait-il pas temps de comprendre qu’il faut changer de paradigme ? N’est-il pas temps de redonner la parole à nos territoires et de bâtir notre avenir collectif sur un logique ascendante ? 
Car nous vivons dans un monde tissé de connexions fines et multiples, où l’incertitude est irréductible, où les limites se fondent et s’effacent, où la proximité n’est plus tant spatiale que sémantique et intellectuelle : mon proche n’est plus seulement mon voisin physique mais souvent celui avec qui je vibre à distance. Drôle de toile dans laquelle les gestes et les mouvements des politiques s’emmêlent, comme des insectes pris au piège d’un monde qui les dépasse. 
Autre caractéristique de nos Maîtres Queux politiques, ils ne s’intéressent pas au comment et détestent dire à l’avance ce qu’ils vont faire. Pour eux, l’ordre est clair : d’abord l’élection, ensuite l’action. « Construisons un programme pour être élu, pour le reste on verra après », se murmurent- ils au quotidien. Comme si l’intendance suivait toujours... 
Imaginez un candidat à la reprise d’une entreprise qui serait incapable de présenter un quelconque plan d’action : « Faites-moi confiance : en trois ans, je doublerai le chiffre d’affaires, diviserai par deux les coûts tout en relançant l’emploi et l’innovation, et atteindrai une marge opérationnelle de plus de 40 %. Comment, me demandez-vous ? On verra bien ! » Voilà nos hommes politiques : ils nous demandent un chèque en blanc. 
Pour justifier leur attitude, ils s’abritent derrière une affirmation : « La seule façon d’être élu est de dire aux électeurs ce qu’ils sont prêts à entendre, et non pas ce qu’il faut faire. ». Seulement, ceux-ci sont de moins en moins dupes et de plus en plus désengagés vis-à-vis des politiques. 
À contre-courant, voilà un objectif pour moi essentiel : s’intéresser non pas à comment être élu, mais à ce qu’il conviendrait de faire si jamais on l’était. Avec l’idée absurde que c’est ainsi qu’il faut raisonner, et que c’est peut-être aussi la meilleure façon d’être élu ! 
Et ne nous trompons pas, il y a urgence : la révolution numérique déferle, et, pour reprendre une expression devenue à la mode, « l’ubérisation » est à nos portes. Si la France n’amorce pas rapidement une transformation profonde, si elle reste lestée d’une dette qui ne fait que s’accroître, si elle continue à dépenser inefficacement l’argent public, si elle conserve des organisations rigides et pyramidales, elle sera emportée par le tsunami qui s’annonce. N’attendons pas comme le chêne de la célèbre fable de La Fontaine de nous retrouver déracinés par l’orage qui arrive.
Retrouvons de la souplesse pour profiter de la force du vent et de notre position exceptionnelle. Réveillons-nous quand il en est encore temps : nous avons tout pour réussir, car, pour reprendre l’expression de Denis Payre, « La France est un champion qui s’ignore ». Mais être champion dans un monde en compétition ne se fait ni sans effort, ni en regardant le futur dans un rétroviseur. 
Ayons le courage de nous remettre en cause et de repenser notre projet collectif, le courage de sortir du tas de spaghettis entremêlés de nos organisations collectives, le courage de comprendre que rien ne nous est dû, le courage enfin d’abandonner notre tendance à l’autosatisfaction. 
La France est en situation pour être un des carrefours européens, et donc mondiaux, mais les peurs s’y développent et elle se recroqueville, rêvant d’un retour au village gaulois d’Astérix. Or ce ne serait pas un rêve mais un cauchemar : à vouloir trop se protéger, la France s’exclura. Comprenons que la vie est dans l’échange, et la mort le rendez-vous certain de la fermeture.
Les évènements tragiques de 2015 montrent la nécessité d’accroître notre capacité à agir et de stopper la désintégration en cours : 
- Refuser de laisser le chômage gangréner notre société et l’éducation ne plus être le ciment du vivre ensemble, 
- Refondez nos institutions pour ne plus laisser les coûts déraper, et notre souveraineté et notre marge de manœuvre être entamées,
- Converger vers nos voisins européens pour construire avec eux des politiques communes car nous ne pourrons pas faire face seuls aux enjeux et risques mondiaux,
- Associer la jeunesse et les citoyens pour cesser d’avoir des politiques coupés de la société réelle et incapables de changer ce qui devrait l’être.
Il est plus que temps d’agir. 
Mon nouveau livre, "2017 : Le réveil citoyen", est tout à la fois un invitation à cette prise de conscience, une amorce de diagnostic et une proposition de chemin pour agir. 
Alexandre Jardin avec son mouvement Bleu Blanc Zèbre en appelle à voir se multiplier les faizeux. Avec "2017 : Le réveil citoyen", j’en appelle à une transformation réelle et profonde de nos institutions collectives pour libérer tous les faizeux, et multiplier la puissance et l’efficacité de chacun d’eux.
Chiche ?

26 févr. 2016

UN DÉSESPOIR SANS FOND

Un plongeon dans une douleur infinie, un puits sans fond dans lequel on descend mot à mot, des pelures d'émotion que l'on arrache avec lui.
On aimerait être là pour le consoler, le prendre dans nos bras, le rassurer. Mais à quoi bon. Il est évident que ce serait vain et sans résultat.
Ses phrases s'enchaînent et nous emportent dans le tourbillon de sa dépression. Une langue brute, râpeuse, à fleur de peau. 
Pour son deuxième livre, Édouard Louis réussit la prouesse de dépasser encore la justesse du premier. Dans "Histoire de la violence", le désespoir est tel que "En finir avec Eddy Bellegueule" prend presqu'une allure de bluette. C'est tout dire.
Une chose de sûr, nous avons bien un nouveau grand écrivain français. 
Après avoir fermé ce livre, sans que je puisse expliquer pourquoi une citation me hante : "Est-ce qu'on suit une procédure parce qu'elle est une procédure ou est-ce qu'une procédure ne sert pas à faire en sorte que tout se passe au mieux."
Lui, Édouard, pour son malheur, ce n'est pas une procédure qu'il a suivi mais Reda. Longtemps après il le regrettera. Comment vivre après un viol ? Comment émerger après une telle peur ? Pour sûr, avec Reda, rien ne s'est passé au mieux...

24 févr. 2016

LIBÉRONS LES FAIZEUX !

Décentraliser pour libérer – 2017 : Le réveil citoyen
Alexandre Jardin avec son mouvement Bleu Blanc Zèbre en appelle à voir se multiplier les faizeux. 
Avec "2017", j’en appelle à une transformation réelle et profonde de nos institutions collectives pour libérer tous les faizeux, et multiplier la puissance et l’efficacité de chacun d’eux.


22 févr. 2016

LES 4 URGENCES

Pourquoi une refondation est-elle nécessaire ? – 2017 : Le réveil citoyen
Les évènements tragiques de 2015 montrent la nécessité de stopper la désintégration en cours et d’accroître notre capacité à agir : 
1. Refuser de laisser le chômage gangréner notre société et l’éducation ne plus être le ciment du vivre ensemble,
2. Refonder nos institutions pour ne plus laisser les coûts déraper, et notre souveraineté être entamée,
3. Converger vers nos voisins européens pour construire avec eux des politiques communes car impossible de faire face seuls aux enjeux et risques mondiaux,
4. Associer la jeunesse et les citoyens pour cesser d’avoir des politiques coupés de la société réelle et incapables de changer ce qui devrait l’être.

19 févr. 2016

ATTENTE

Le désert des Tartares à Bombay
L’un regarde, l’autre non,
L’un debout, l’autre avachi.
Les deux attendent.
Quel but pour ce temps suspendu, 
Quête ou contemplation ?
Allez savoir.
Des verticales scandent l’horizon,
La mer est calme.
Que pourrait-il advenir là ?
Pourquoi imaginer un lien,
Entre ce qui n’en a pas ?
Simple juxtaposition aléatoire.
L’un regarde, l’autre non,
L’un debout, l’autre avachi,
Les deux attendent.
(photos prises à Bombay sur Marine Drive en juillet 2012)

17 févr. 2016

CRÉER EN 2017 LES CONDITIONS POUR ENCLENCHER LA TRANSFORMATION

2017 : Le Réveil citoyen – Introduction (5)
A contre-courant, voilà donc un deuxième objectif de ce livre : s’intéresser non pas à comment être élu, mais à ce qu’il conviendrait de faire si jamais on l’était. Avec l’idée absurde que c’est ainsi qu’il faut raisonner, et que c’est peut-être aussi la meilleure façon d’être élu ! Cet essai propose non pas un plan d’actions détaillé, car celui-ci doit être co-construit avec les citoyens, mais un cocktail de raisons d’agir, de principes et méthodes à suivre, et finalement une proposition de socle. Il s’intéresse autant au comment qu’au quoi ou au pourquoi. 
Je me suis focalisé sur les thèmes essentiels pour enclencher cette transformation : les conditions pour donner naissance à une République citoyenne, la modification de nos organisations collectives, les modalités d’une nouvelle politique économique, comment faire de l’insertion par le travail une priorité et mettre fin à la fragmentation de notre société, ainsi que la méthode pour rendre cette transformation effective (1).  
Les évènements tragiques du vendredi 13 novembre 2015 montrent la nécessité d’accroître notre capacité à agir et de retisser des solidarités positives entre nous tous pour stopper la désintégration en cours :
- A force de laisser le chômage gangréner notre société et l’éducation ne plus être le ciment du vivre ensemble, notre société est malade d’un double cancer. Y mettre fin doit être une priorité majeure, car l’intégration est la seule réponse pertinente et durable aux crises actuelles.
- A force de ne pas avoir entrepris une réelle refondation de nos institutions, nous en avons laissé déraper les coûts, entamant lourdement notre souveraineté et notre marge de manœuvre présentes et surtout futures. Résultat : nous avons de moins en moins de moyens pour les missions régaliennes de l’État, et donc pour notre sécurité.
- A force de diverger vis-à-vis de nos voisins, la construction de politiques communes est de plus en plus difficile. Or compte-tenu des enjeux et des risques mondiaux, il est illusoire de croire que nous pourrons y faire face seuls.
Il est temps, plus que temps d’agir : 2017 doit sonner le réveil citoyen. 
Ce livre est tout à la fois un appel à cette prise de conscience, une amorce de diagnostic et une proposition de chemin pour agir. Comme tout ne pourra pas être changé en cinq ans, comme dix ans seront a minima nécessaires pour transformer en profondeur notre pays, il faut engager les réformes structurelles le plus tôt possible, c’est-à-dire dès le début du prochain quinquennat.
(1) Ces développements s’inscrivent dans la droite ligne des réflexions de Nous Citoyens dont j’ai assuré la coordination, et notamment ceux intitulés Efficacité de la dépense publique et 6 propositions pour diviser le chômage par deux. Cet essai n’est pas exhaustif et ne sont notamment pas abordés des sujets importants comme l’environnement, l’énergie, la culture ou encore la défense nationale et la politique étrangère. Ces manques devront être comblés dans le cadre de l’élaboration de tout projet pour 2017.

16 févr. 2016

QUAND ON PARLE DE « 2017 : LE RÉVEIL CITOYEN »

Premiers commentaires sur mon livre
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Louis Allard 9 février, 14:44
Le livre que toute personne qui veut agir pour la France devrait lire. Robert Branche

Thibaut Guilluy 31 janvier, 21:14 ·
Je viens de terminer 2017 de robert branche. Un régal... Ultra bien documenté, écriture ciselée et limpide, une complexité de concepts rendue accessible par la clarté des explications et des métaphores, et une démarche de transformation systémique du pays inspirée des travaux de Nous Citoyens qu'a coordonné son auteur qui n'a rien à voir avec la liste de propositions à la Prévert des partis traditionnels. Un vrai projet pour la France.
Chapeau Robert et merci pour cette lecture aussi utile qu'agréable... Je recommande chaudement!

Sur Amazon
Par Guy Ferré le 29 janvier 2016
Robert Branche dans cet essai qui tient compte des derniers événements, commence par poser un diagnostic sans concession, puis nous propose quelques voies de réforme parfois imprévues ou peu à la mode. Mais surtout, il explique l'importance de préparer la transformation de manière professionnelle, comme on le fait dans les grandes entreprise, exercice peu fréquent chez les politiques. Son expérience de conduite du changement apprise avec la socio-dynamique chez Bossard Consultants n'est certainement pas étrangère à cette approche efficace.

Par Dominique MARTIN-PREVEL le 31 janvier 2016
Excellent ouvrage, très documenté, très bien construit, pédagogique sur la situation de notre pays dans l'environnement mondial. Les pistes du redressement national sont là ainsi que le modus operandi.
Reste l'homme à même de porter ce projet (l'homme crédible). Pour moi, il a un nom: François Fillon.
Robert Branche est notre Jeremy Rifkin.
Par Client d'Amazon le 14 février 2016
S'il est des ouvrages pour sensibiliser les enfants au sens "civique", je verrais bien celui de Robert Branche, support d'un éveil citoyen pour tous les "grands", à l'aube de leur vie d'adulte.
En effet, il me semble nécessaire qu'une société qui se veut mature montre leur environnement sans filtre et leur indique les attendus d'une vie collective réussie. Il en va de "leur" cité, celle qu'ils vont construire ensemble.
Et que dire des adultes ? je le conseille fortement à tous, comme une incitation à devenir - sans attendre - ACTEURS de leur vie citoyenne... pour le meilleur.
Ouvrage d'autant plus important dans une période de mutation telle qu'aucune civilisation n'a probablement vécue.
Eric HENRY

15 févr. 2016

DIRE N’EST PAS SUFFISANT, SAVOIR TRANSFORMER EST ESSENTIEL

2017 : Le Réveil citoyen – Introduction (4)
Autre caractéristique de nos Maîtres Queux politiques, ils ne s’intéressent pas au comment et détestent dire à l’avance ce qu’ils vont faire. À quoi bon, tant que l’on n’est pas sûr d’être élu ? Pour eux, l’ordre est clair : d’abord l’élection, ensuite l’action. « Construisons un programme pour être élu, pour le reste on verra après », se murmurent-ils au quotidien. Comme si l’intendance suivait toujours… Avec une durée des mandats qui se raccourcit, la question de leur réélection se pose de plus en plus tôt. Encore un peu, et ils arriveront à une situation « idéale » où les programmes pour être élu s’enchaîneront continûment. Nirvana de la communication politique, le découplage parfait entre les politiques et le réel sera atteint.
Imaginez un candidat à la reprise d’une entreprise en difficulté qui serait incapable de présenter un quelconque plan d’actions : « Faites-moi confiance : en trois ans, je doublerai le chiffre d’affaires, diviserai par deux les coûts tout en relançant l’emploi et l’innovation, et atteindrai une marge opérationnelle de plus de 40 %. Comment, me demandez-vous ? On verra bien ! ». Voilà nos hommes politiques : ils nous demandent un chèque en blanc. 
Pour justifier leur attitude, ils s’abritent derrière une affirmation : « La seule façon d’être élu est de dire aux électeurs ce qu’ils sont prêts à entendre, et non pas ce qu’il faut faire. ». Seulement, ceux-ci sont de moins en moins dupes et de plus en plus désengagés vis à vis des politiques qu’ils qualifient de menteurs.
Mais, ces derniers, sont-ils vraiment des menteurs ? Non, je crois que la réalité est pire : ils n’ont, sauf de rares exceptions, aucune idée concrète et réelle de ce qu’ils feront s’ils sont élus. La démonstration la plus nette et la plus récente vient du documentaire de Patrick Rotman, le Pouvoir : tourné dans les ors du Palais de l’Élysée, lors des premiers mois de la présidence de François Hollande, c’est une mise en abyme de l’impréparation, l’improvisation et l’amateurisme des équipes élyséennes, du gouvernement et de leur Maître Queux. C’est flagrant tout au long du film, et d’autant plus que ce n’est pas intentionnel : on sent bien que Patrick Rotman ne se veut ni juge, ni accusateur. Il se contente de filmer ce qu’il voit, et nous faire entendre ce qui est dit.
Et voilà un Président qui avoue : « Je ne pensais pas que la situation de la France était si grave ». Mais sur quelle planète avait-t-il vécu ces dernières années ? Est-ce que la rue de Solferino l’avait à ce point isolé de la réalité de son propre pays ? N’avait-il donc rencontré aucun Français pendant sa campagne, aucun dirigeant d’entreprise, aucun économiste ? N’avait-il jamais quitté l’hexagone ? Shanghai, Singapour, Bangalore, ou Palo Alto n’étaient-elles pour lui que des points théoriques sur une mappemonde ?
Un peu plus loin, son Secrétaire Général, Pierre-René Lemas, lui indique qu’il va falloir faire des économies dans la dépense publique, mais que cela ne sera pas facile. Sic ! Et François Hollande de compléter : « Cela comprend aussi les dépenses des collectivités locales et les dépenses sociales, n’est-ce pas ? ». Oui, bravo, remarque pertinente et exacte. A l’oral de l’ENA que vous avez jadis brillamment intégrée, vous auriez la note maximale. Simplement, Monsieur François Hollande, vous n’êtes plus un étudiant mais le Président de la France. A ce titre, vous êtes sensé avoir un projet. Mais cet échange montre que ni lui, ni Lemas n’avaient réfléchi avant à ce qu’il faudrait faire. Probablement trop occupés à se faire élire pour cela.
Résumons : les deux premiers dirigeants du pays – car dans le fonctionnement de la cinquième république, le Secrétaire général de l’Élysée dispose de pouvoirs considérables –, découvrent la réalité en marchant, et improvisent au gré de leurs imaginations. Ainsi François Hollande n’a pas menti aux Français : il n’avait simplement aucune idée de ce qu’il ferait, si jamais il était élu. Son seul projet était de l’être. L’élection comme but, et non pas comme moyen… ainsi que ses prédécesseurs.
(à suivre)

14 févr. 2016

CELA SE PASSE COMME CELA CHEZ LES RÉPUBLICAINS !

Patchwork des interventions lors du congrés des Républicains des 13 et 14 février
Quelques vidéos issues du dernier congrès des Républicains. Cette diffusion sur mon blog ne signifie en rien une adhésion quelconque aux propos tenus.