7 déc. 2008

QUAND LES MARBRERIES DE CIMETIÈRE FONT DES VITRINES DE NOËL

Est-ce un effet de la crise ? Une volonté de lutter contre la morosité ambiante en profitant des fêtes de Noël ? Le fruit d’une détermination qui veut affirmer que, même au moment de la mort et des célébrations qui l’accompagnent, la joie a sa place ?
Je ne sais pas…
Toujours est-il que cette marbrerie, située en face de l’entrée du cimetière d ‘Issoudun, a fait une vitrine de Noël : les monuments funéraires s’effacent pour laisser la place à des guirlandes, des boules et des étoiles argentées.
Est-ce que ces décorations sont en vente ? Je ne peux pas répondre n’ayant pas poussé la porte du magasin.
Le cimetière est lui resté à l’identique : pas de sapins décorés en substitution des chrysanthèmes, pas d’éclairage scintillant sur les tombes, ni de pères Noël gravés sur une stèle.
Contraste…
Reste à savoir si cette marbrerie ira jusqu’à mettre des chaussures devant sa porte le soir de Noël.
Qui sait ?

5 déc. 2008

QUAND ON SE POSE UNE QUESTION QUI N’EXISTE PAS

Pour des raisons liées à l’environnement, cette entreprise a décidé de changer le gaz de propulsion utilisé dans ses déodorants. Le nouveau gaz a les mêmes performances que l'ancien, mais affiche une densité plus faible. Ainsi à remplissage identique – c’est-à-dire avec la même quantité de produit, donc le même nombre d’utilisations –, le bidon du déodorant est plus léger. L'écart est faible mais suffisant pour être perçu si l'on tient dans une main l'ancien déodorant, et dans l'autre le nouveau.
Que faut-il faire ? Il est facile de compenser l'écart de poids en alourdissant le flacon ou en le remplissant plus. Mais ces deux solutions vont accroître le coût de production sans aucune possibilité de répercussion dans le prix de vente.

Si l'entreprise procède à une enquête – c'est-à-dire en demandant au client s'il préférerait un flacon plus lourd ou pas –, la réponse est probablement dans la question : il y a fort à parier que les clients vont penser que, si le flacon est plus léger, il y a moins de produit à l'intérieur.
Aussi l’entreprise décide de privilégier, avant toute décision, non pas un questionnaire, mais l'observation du comportement client. Ceci est fait en envoyant des stagiaires sur les lieux de vente. Rapidement l'entreprise comprend que le geste fait en interne – comparer les deux bidons – n'existe pas lors de l'achat : la consommatrice prend un flacon, le secoue pour voir s’il est rempli, le repose et en prend un autre. Elle n'a jamais deux flacons en même temps dans les mains.
Or si l'écart de poids est suffisant pour être perçu quand on tient les deux flacons un dans chaque main, il est trop faible pour être perçu quand les flacons sont pris successivement. Rien n'est donc changé.
Apprenons à ne pas poser de questions, et à simplement s’assoir pour regarder…
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(EXTRAIT DU LIVRE NEUROMANAGEMENT)

4 déc. 2008

LES CHÊNES NAISSENT ÉGAUX, MAIS CELA NE DURE PAS…

Il y a deux ans, j’ai fait planter une nouvelle truffière : 140 petits chênes alternant blancs et verts. Entre les rangées de chênes des lavandes, le temps que les chênes grandissent. Dans une dizaine d’années, les truffes devraient être au rendez-vous… si tout va bien.
Quand ils ont été plantés, ils étaient tous de la même taille – quelques centimètres – et ils ont bénéficié du même terrain, du même ensoleillement, de la même hydrométrie…
Donc on devrait s’attendre à ce que leur développement soit relativement homogène…
Logique, non….

Eh, bien rien de tel ! Aujourd’hui certains sont déjà devenus de petits arbres de plus de 50 cm de haut … et d’autres n’ont quasiment pas grandi (sans parler des quelques uns qui n’ont pas survécu).

Injustice de l’évolution ! Les chênes sont comme nous, ils ne
sont pas égaux…
Est-ce la présence ou non d’herbes parasites – le hasard des rencontres de la vie en quelque sorte - ? Est-ce une capacité personnelle qui s’affirme peu à peu, un savoir-faire « chênique »personnel inné ou acquis ? Ou alors un inconscient qui vient les empêcher de dormir la nuit et donc d’avoir l’énergie de grandir ?
En tout cas, une chose est sûre, ce n’est pas une affaire de racisme : il y a autant de « grands » chênes chez les blancs que les verts. Ouf !

Il n’en reste pas moins que je me retrouve perplexe… Les mystères de l’évolution… Acceptons la comme elle est et faisons avec…

2 déc. 2008

SAVOIR TROUVER LES TRUFFES …

Me voilà de nouveau dans ma maison en Provence. Ronde des saisons, retour des rythmes… et des truffes.

Chercher les truffes – ou plutôt assister à la recherche des truffes ! -, c’est un peu comme assister à un spectacle de prestidigitation. Au départ, il n’y a rien : juste des chênes, de la terre et quelques plantes éparses. Et puis quelques secondes après, grâce à l’odorat de la chienne et au talent de son maître, les truffes sont là. Comme un lapin sorti du chapeau !
Je pourrais marcher pendant des heures au milieu des chênes truffiers, même à quatre pattes, je n’en trouverais pas une. Et pourtant elles sont bien là, cachées dans le sol, à quelques centimètres de moi.
Pour la chienne, c’est facile, évident. Elle détecte l’odeur, arrive à la trier parmi le « bruit » ambiant et fonce sur la truffe. Quelques coups de pattes et elle s’arrête. Elle attend ensuite la récompense, un bout de biscuit.

Comme l’inconscient caché, la truffe n’attend qu’à être révélée… par le bon passeur. Celui qui sait repérer ses effluves et les distinguer des autres. Celui qui sera aussi assez patient pour attendre le bon moment. Trop tôt : la truffe n’est pas mûre et ne sent pas, donc impossible de la trouver. Trop tard : elle aura pourri et sera sans intérêt.

Une fois de plus, il s’agit de dépasser les apparences – une truffière n’est qu’un banal alignement d’arbres – et de savoir repérer des signaux faibles pour remonter jusqu’à cet « inconscient » caché, mais puissant qui va venir transformer un plat quotidien – une omelette ou des pâtes – en un met d’exception…

29 nov. 2008

L’ÉGOÏSME DE NOS NEURONES MIROIRS : VIVE L’ÉQUIPE DE FRANCE !

Depuis quelques jours, les attentats qui viennent de se produire à Bombay font la une de tous les journaux. A juste titre, l’émotion face à ces morts est vive. Certes…

Pourtant quand, le 13 septembre, 5 bombes avaient explosé à Delhi, on n’en avait pratiquement pas parlé. Pour donner une idée de l’importance de ces événements, c’est un peu comme si, à Paris, des explosions simultanées s’étaient produites place de l’Etoile, au centre commercial des Halles et à Neuilly, le tout faisant plus de vingt morts et de cent blessés…
Et qui, ici, sait que, le 28 juillet, 16 explosions avaient eu lieu à Ahmedabad, une autre grande ville indienne, faisant près de cinquante morts et de 200 blessés.
C’est un long chapelet de morts et de violence. L’Inde fait face à un douloureux processus de déstabilisation dont il est bien difficile de trouver les tenants et les aboutissants.

Mais nous ne nous y intéressons pas, nous ne nous sentons pas concernés : quelle importance pour nous le sort de ces plus d’un milliard d’habitants ? Tant qu’il n’y a pas d’occidentaux parmi les victimes…

Ce n’est pas nouveau. Souvenir de la Côte d’Ivoire où je suis allé régulièrement de 2003 à 2005. En novembre 2004, toute la France s’était émue à cause des émeutes et des menaces planant sur les ressortissants français. Finalement alors, l’essentiel des morts à déplorer l’ont été du côté ivoirien… et à cause des tirs de l’armée française.

Qui sait que c’est une vraie guerre civile qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire pendant plusieurs années, créant une partition entre le Nord et le Sud ? Personne ne connait précisément le nombre de victimes.

Mais quelle importance, puisque ce ne sont que des Ivoiriens, non ? Ils ne font pas partie de notre tribu. Les Indiens, non plus. Alors… L’important, c’est de savoir qui va sortir gagnant du 50/50 du PS ou du match PSG/OM…


Nous sommes toujours ces animaux de la jungle : nous cherchons à protéger nos proches, ceux qui sont comme nous…
Tant que nous ne nous sentons pas directement impliqués, nos « neurones miroirs » ne mobilisent pas nos émotions. Les différences nous font peur


Mais si un tsunami vient balayer la plage où nous nous étions baignés, si notre équipe de football en vient à gagner une coupe du monde, si deux français meurent au milieu du désarroi des indiens, alors là oui, nous nous levons et crions.


Attention, la mondialisation n’est plus un sujet de recherche, mais une réalité. Notre planète est connectée. Nous sommes tous reliés par les neurones des échanges, des télécommunications et d’internet. Nous sommes entrés dans le Neuromonde.


Apprenons à nous sentir concernés par tout ce qui touche un être humain où qu’il soit, quel qu’il soit…

28 nov. 2008

QUE LA FORCE SOIT AVEC TOI !

Il y a une dizaine d'années, j'avais tiré quelques extraits du 2ème épisode de Star Wars (devenu depuis le 5ème...). Je viens de le retrouver et ces dialogues entre Yoda et Luke auraient pu être repris dans mon livre…
Les voilà…


A LONG TIME AGO, IN A GALAXY FAR, FAR, AWAY

LUKE: The Force?
BEN: Well, the Force is what gives a Jedi his power. It's an energy field created by all living things. It surrou
nds us and penetrates us. It binds the galaxy together. Now, let's see if we can't figure out what you are, my little friend. And where you come from.


CREATURE: Help you I can. Yes, mmmm.
LUKE: I don't think so. I'm looking for a great warrior.
CREATURE: Ahhh! A great
warrior. (laughs and shakes his head) Wars not make one great.
__________

YODA: Ready, are you? What know you of ready? For eight hundred years have I trained Jedi. My own counsel will I keep on who is to be trained! A Jedi must have the deepest commitment, the most serious mind. (to the invisible Ben, indicating Luke) This one a long time have I watched. Never his mind on where he was. Hmm? What he was doing. Hmph. Adventure. Heh! Excitement. Heh! A Jedi craves not these things. (turning to Luke) You are reckless! W
ill he finished what he begins?
__________

YODA: So certain are you. Always with you it cannot be done. Hear you nothing that I say?
LUKE: Master, moving stones around is one thing. This is totally different.
YODA: No! No different! Only different in your mind. You must unlearn what you have learned.

LUKE: (focusing, quietly) All right, I'll give it a try.
YODA: No! Try not. Do. Or do not. There is no try.

Luke closes his eyes and concentrates on thinking the ship out. Slowly, the X-wing's nose begins to rise above the water. It hovers for a moment and then slides back, disappearing once again.

LUKE: (panting heavily) I can't. It's too big.

YODA: Size matters not. Look at me. Judge me by my size, do you? Hm? Mmmm. Luke shakes his head. YODA: And well you should not. For my ally in the Force. And a powerful ally it is. Life creates it, makes it grow. It's energy surrounds us and binds us. Luminous beings are we...(Yoda pinches Luke's shoulder)...not this crude matter. (a sweeping gesture) You must feel the Force around you. (gesturing) Here, between you...me...the tree...the rock...everywhere! Yes, even between this land and that ship!
LUKE: (discouraged) You want the impossible.

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LUKE: I don't...I don't believe it.

YODA: That is why you fail.


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YODA: Remember, a Jedi's strength flows from the Force. But beware. Anger, fear, aggression. The dark side are they. Once you start down the dark path, forever will it dominate your destiny.

27 nov. 2008

SAVOIR OUBLIER CE QUE L’ON SAIT POUR POUVOIR COMPRENDRE

TÉLESCOPAGE ENTRE BOUDDHISME ET INCERTITUDE

Rebond entre d’une part la vision bouddhiste de l’évanescence des choses et de l’illusion de l’identité, et d’autre part le principe d’incertitude d’Heisenberg et l’emboîtement de la matière jusqu’aux cordes de l’infiniment petit… 

Souvent on s’arrête aux apparences, à ce que l’on voit, à ce que l’on croît… et on oublie la réalité qui est derrière, cachée, sous-jacente. 

Comprendre suppose souvent d’abord de se défaire de ce que l’on sait…



 

L’Art de la méditation de Matthieu Ricard (Nil Éditions 2008) :

« On compare l’esprit à un singe captif qui s’agite tant et si bien qu’il s’entrave lui-même et se trouve incapable de défaire ses propres chaînes. » (p.30) 

« Transportons-nous maintenant au cœur de la rose et imaginons-nous sous l’aspect d’un atome. Nous n’existons plus que sous la forme de trajectoires énergétiques dans un monde kaléidoscopique, au sein d’un tourbillon de particules qui traversent un espace presque entièrement vide. » (p.107)



 

L’Univers élégant de Brian Greene (Folio essais 2000) : 

« L’onde d’un électron doit se comprendre en termes de probabilité. Les endroits où l’amplitude de l’onde est élevée sont ceux où on a le plus de chances de trouver l’électron… L’Univers obéit à un modèle mathématique précis et rigoureux, mais qui ne détermine que la probabilité d’occurrence d’un futur possible – ce futur n’étant pas forcément celui qui se réalise. » (P.180-183) 

« Le mouvement des particules microscopiques se déchaîne lorsqu’elles sont examinées et confinées dans les régions toujours plus petites de l’espace. » (p.194)

25 nov. 2008

ATTENTION À NE PAS ARRÊTER LE PRODUIT LE PLUS RENTABLE

Les activités de distribution de ce groupe pétrolier étaient très diversifiées : vente de carburant en vrac et dans son réseau de stations, activités de service des stations, vente de fuel domestique via son réseau de filiales, lubrifiants, carburant avion, fuel lourd… On avait l’habitude d’y dire : le pétrole, c’est comme le cochon, tout est bon, et, pour gagner de l’argent, il faut savoir accommoder les restes.
Certes, mais du coup, il devenait de plus en plus difficile d’apprécier la rentabilité de chaque activité : la direction générale avait bien une bonne vision globale, mais ensuite tout était emmêlé. Notamment les dépenses du siège étaient affectées aux lignes de produits via un coût à la tonne, et ce de façon identique pour toutes les activités. Brutal mode de répartition.
Toutes les méthodes de calcul, et singulièrement les clés d’affectation des frais de siège, ont donc été revisitées. Il a été possible de relier directement la plus grande partie des ces prestations à certaines activités et donc réduire considérablement les frais affectés à la tonne. Ceci a eu un impact important sur l’appréciation différentielle de la rentabilité
Par exemple, l’activité de vente en vrac de fioul lourd est passée de déficitaire à rentable. En effet, il s’agissait d’une activité représentant un très fort tonnage, faite par quelques vendeurs et ne nécessitant presque aucun appui du siège. Dans le système précédent, elle supportait un coût élevé via les clés de répartition, et ce sans justification.
Cette erreur d’appréciation avait amené la Direction Générale à freiner au maximum ce débouché…
Attention aux effets déformants du Miroir Rentabilité !
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(EXTRAIT DU LIVRE NEUROMANAGEMENT)

23 nov. 2008

QUAND L'ENTREPRISE EST TROMPÉE PAR SA TROP GRANDE EXPERTISE

Pour cette entreprise industrielle, on avait notamment cherché à comprendre comment fonctionnait globalement la relation client. S’agissant d’une vente à entreprise, c’était une relation entre deux organisations.
L’ensemble du questionnaire a été synthétisé sur trois thèmes :
- la connaissance des services du client qui intervenaient dans l’achat,
- la connaissance des services souhaités,
- la connaissance du meilleur fournisseur et du positionnement relatif chez ce client.
Un décalage a été constaté sur le thème « meilleur fournisseur », alors que les autres étaient en ligne. Or le personnel de l’entreprise avait une connaissance précise de sa concurrence et une vue exacte de la qualité relative de ces prestations.
Que se passait-t-il ?
Pour les clients, la performance de l’entreprise n’était pas comparée à ses concurrents – souvent elle était le fournisseur unique pour ces produits –, mais à tous les fournisseurs que voyait la structure d’achat.
Ainsi la même performance objective de l’entreprise donnait lieu à des interprétations pouvant être complètement différentes, puisque les référentiels n’étaient pas du tout les mêmes : l’entreprise experte de son secteur se comparaît à ses concurrents, ses clients experts de leur métier comparaient l’entreprise en dehors de son secteur.
Divergence des repères et des histoires qui conduit à une divergence des interprétations.

(sur le même thème, voir "SANS EFFETS MIROIRS, LES ENTREPRISES NE PEUVENT PAS RESTER CONNECTÉES AU RÉEL")
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(EXTRAIT DU LIVRE NEUROMANAGEMENT)

20 nov. 2008

C'EST QUAND TOUT SE PASSE BIEN, QU'IL FAUT COMMENCER A S'INQUIETER

Ce projet informatique mené dans un établissement bancaire est un projet majeur pour le marketing, car il va lui permettre de mener efficacement des campagnes complexes et multicanaux. Compte tenu de l'enjeu, un processus rigoureux associant les équipes marketing et la direction informatique est conduit. Il aboutit au choix du progiciel le plus adapté et à charger une société de service en informatique le connaissant de mener l'intégration dans le système d'information.
L'objectif affiché clairement dès le départ par la Direction Générale est de limiter tout développement spécifique, de rester le plus près possible du progiciel et de ne dépasser en aucun cas le budget total. Si nécessaire, il est indiqué qu'il faudra remettre en cause les processus existants.
Le projet démarre et, au bout de neuf mois, à la fin du premier lot, un constat est fait : les objectifs marketing sont atteints, mais le taux de spécifique est largement plus élevé que prévu et, ce qui va de pair, les coûts ont dérapé.
Que s'est-il passé ?
Dans la phase initiale du projet, lors de l'établissement des spécifications fonctionnelles, aucune confrontation sérieuse n'a eu lieu entre les demandes du marketing et les caractéristiques natives du progiciel. Elles ont donc été acceptées sans que personne ne se rende compte de leurs conséquences. Quand ceci est apparu, il était trop tard : les développements avaient été effectués.
Ce défaut de confrontation au bon niveau et dès l'amont n'a pas mis en cause le succès du projet pour le marketing, car ses objectifs sont atteints. Mais les contraintes données par la Direction Générale, à savoir peu de spécifique et respect du budget initial, n'ont pas été placées sous contrôle : l'absence de confrontation s'est traduite par un découplage entre le système de management central et la réalité de l'entreprise.
Tout le monde avait été content que tout se passe bien au début, mais ce n’était en fait pas un signe positif, mais le signe d’un évitement : il n’était pas normal que tout se passe aussi bien.
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(EXTRAIT DU LIVRE NEUROMANAGEMENT)