Au travers de mes deux derniers écrits, je ne voudrais pas vous avoir donné l'impression que je suis en lutte avec tout le monde animal. Non, à part ma haine contre un pivert obstiné et mes démêlés avec des sangliers fantomatiques, tout va bien !
Côté abeilles, nous avons un "gentleman agreement" qui fonctionne bien : je plante des lavandes et les entretiens, elles butinent... et j'achète du miel.
Côté guêpes, c'est plus compliqué, mais nous avons trouvé un modus vivendi : chacun vit sa vie, car nous n'avons pas grand chose à nous dire. Elles viennent boire l'eau de la piscine, et, tant qu'elles ne piquent pas, tout va bien. Quand elles prospèrent de trop, je fais procéder à un "léger" contrôle des naissances sur les toits où elles habitent.
Côté fourmis, là non plus, rien de particulier, on cohabite : je contribue à leur subsistance au travers de tout ce qui tombe par terre ; elles mènent une existence fébrile à laquelle je ne comprends pas grand chose. Cela amuse certains des enfants de passage, fait peur à d'autres : elles font partie du folklore local.
Enfin côté crocodiles, c'est l'entente cordiale. Eh oui, il y a des crocodiles en Drôme provençale ! Même des crocodiles nucléaires, la plus grande ferme d'Europe. Ces êtres apparemment placides, immergés dans des eaux chauffées grâce à la centrale de Pierrelatte, font le bonheur des enfants. Il est vrai qu'ils ne quittent pas leur enclos...
Restent plein d'autres animaux - taupes, frelons, araignées, ... - avec lesquels la cohabitation ne pose pas non plus de problèmes particuliers. J'espère que d'avoir choisi de m'arrêter plutôt sur d'autres, ne les vexera pas. Mais je suis confiant, je les connais.