Nous ne vivons pas une crise, mais une transformation du monde
Une année pleine de heurts, de
doutes et d’inquiétudes.
Une année où l’incertitude est
venue sauter à la face de chacun de nous, se propageant sans cesse d’un bout du
globe à l’autre, rebondissant dans les filets de la toile numérique, rendant
toute prédiction non seulement incertaine, mais franchement illusoire.
Une année où le mot de crise est
venu en leitmotiv dans tous les discours, où les agences de notation sont
devenues les stars des media et des cours de bourse, où le fossé entre riches
et pauvres s’est accru, du moins au sein de chaque pays.
Une année où la prise en compte
des contraintes écologiques est restée au niveau des discours, où nous avons
continué à consommer chaque jour davantage un peu plus de notre planète.
Mais aussi une année qui a vu le fossé entre pays
riches et pauvres, à l’exception notable de l’Afrique, se combler… un peu.
Une année où l’espoir a surgi
dans des pays condamnés depuis longtemps à la dictature, où l’énergie a été
croissante en Inde, en Chine ou au Brésil.
Une année où, ici et là,
localement et sans bruit, des gens ont agi et se sont mobilisés, où le monde
s’est recomposé… un peu.
Cette année sera ce que nous en ferons.
Peut-être allons-nous enfin
comprendre que nous ne vivons pas une crise, mais une transformation du monde.
Peut-être saisirons-nous chacun
là où nous nous trouvons, la chance d’agir différemment et ne plus penser à
partir du passé.
Peut-être en France, élirons-nous
un Président, et ensuite des députés, qui ne chercheront plus à diriger en
s’appuyant sur le passé et les peurs, mais auront l’audace de le faire à partir
du futur qui est en train de se construire.
De mon côté, je poursuivrai ce chemin au travers de nouveaux
livres, de ce blog et de tout ce que je pourrai entreprendre.
Bonne année à tous !