Sincère. Oui, je crois que Nicolas Sarkozy pense sincèrement servir les intérêts de la France et du monde dans son action. Il pense ce qu’il dit et fait. Il manque parfois de stabilité dans sa vision et ses croyances.
Intelligent. Oui, je crois que Nicolas Sarkozy est réellement intelligent, c’est-à-dire capable d’analyser des situations complexes et nouvelles, et de trouver l’origine d’un problème. On voit dans son action politique sa capacité à trouver de nouveaux axes, quand il a le temps de réunir suffisamment de données sur la situation.
Efficace. Oui je crois que Nicolas Sarkozy est réellement efficace, c’est-à-dire capable de mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’action. Il a montré qu’il savait transformer sa pensée en actes, ce qui est rare. Vraie qualité. Mais il faut que sa pensée soit juste – ce qui ramène au point précédent – et qu’il ait le temps suffisant pour déployer son efficacité.
Alors d’où vient le problème ?
Avant de répondre, je voudrais revenir sur mes propos de mon article « Sans inconscient, pas d’entreprise efficace »
Intelligent. Oui, je crois que Nicolas Sarkozy est réellement intelligent, c’est-à-dire capable d’analyser des situations complexes et nouvelles, et de trouver l’origine d’un problème. On voit dans son action politique sa capacité à trouver de nouveaux axes, quand il a le temps de réunir suffisamment de données sur la situation.
Efficace. Oui je crois que Nicolas Sarkozy est réellement efficace, c’est-à-dire capable de mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’action. Il a montré qu’il savait transformer sa pensée en actes, ce qui est rare. Vraie qualité. Mais il faut que sa pensée soit juste – ce qui ramène au point précédent – et qu’il ait le temps suffisant pour déployer son efficacité.
Alors d’où vient le problème ?
Avant de répondre, je voudrais revenir sur mes propos de mon article « Sans inconscient, pas d’entreprise efficace »
(http://robertbranche.blogspot.com/2008/09/sans-inconscient-pas-dentreprise.html ).
Les travaux récents des neurosciences ont montré qu’un individu efficace est un individu qui a compris que l’essentiel de son fonctionnement était inconscient, largement piloté par des émotions et construit sur des interprétations :
- Il concentre son système conscient sur les situations nouvelles et laisse les systèmes inconscients piloter au maximum les processus acquis et assurer la veille et l’alerte ;
- Il sait que son moteur émotionnel programmé dans ses gènes et enrichi par son expérience
- Il s’assure que le réel vient bien nourrir dynamiquement toutes ses interprétations conscientes
Pour vous en convaincre, la prochaine fois que vous irez courir, essayez simplement de constamment piloter consciemment votre course (c’est-à-dire le mouvement de vous jambes, le choc du pied sur la chaussée, le rebond …) et vous verrez que vous allez tomber à la rencontre du 1er obstacle : votre conscience étant mobilisée par la gestion de la course, elle ne saura plus traiter la gestion d’un obstacle. Alors imaginez si vous vouliez tout gérer consciemment : rythme cardiaque, respiration, transpiration…
Il en est de même pour le management : un manager efficace est un manager qui a compris que l’essentiel du fonctionnement de l’entreprise lui était inconscient, et que donc il ne pouvait pas à lui seul tout résoudre. Être un manager efficace, c’est tirer parti des processus « inconscients » – c’est-à-dire ne nécessitant pas d’intervention directe et personnelle du manager –. Si ces processus sont en contradiction avec les objectifs, alors il est nécessaire de les reconfigurer. Mais cette reconfiguration est longue et difficile : « reprogrammer » en profondeur ne peut pas se faire à coups de zapping managérial.
Et c’est aussi vrai au niveau d’un État… et encore plus.
Le fonctionnement d’un pays est un système trop complexe pour être piloté directement et « consciemment » par un seul individu, fusse-t-il sincère, intelligent et efficace… Plus cet individu – qu’il s’appelle Nicolas Sarkozy ou pas … – voudra intervenir directement, plus il sera « dangereux ».
A certains moments, cette intervention directe peut être nécessaire – la crise actuelle en est un bon exemple –, mais attention à ne pas en faire un mode de management permanent, car alors la France risque de mourir d’apoplexie !
Les travaux récents des neurosciences ont montré qu’un individu efficace est un individu qui a compris que l’essentiel de son fonctionnement était inconscient, largement piloté par des émotions et construit sur des interprétations :
- Il concentre son système conscient sur les situations nouvelles et laisse les systèmes inconscients piloter au maximum les processus acquis et assurer la veille et l’alerte ;
- Il sait que son moteur émotionnel programmé dans ses gènes et enrichi par son expérience
- Il s’assure que le réel vient bien nourrir dynamiquement toutes ses interprétations conscientes
Pour vous en convaincre, la prochaine fois que vous irez courir, essayez simplement de constamment piloter consciemment votre course (c’est-à-dire le mouvement de vous jambes, le choc du pied sur la chaussée, le rebond …) et vous verrez que vous allez tomber à la rencontre du 1er obstacle : votre conscience étant mobilisée par la gestion de la course, elle ne saura plus traiter la gestion d’un obstacle. Alors imaginez si vous vouliez tout gérer consciemment : rythme cardiaque, respiration, transpiration…
Il en est de même pour le management : un manager efficace est un manager qui a compris que l’essentiel du fonctionnement de l’entreprise lui était inconscient, et que donc il ne pouvait pas à lui seul tout résoudre. Être un manager efficace, c’est tirer parti des processus « inconscients » – c’est-à-dire ne nécessitant pas d’intervention directe et personnelle du manager –. Si ces processus sont en contradiction avec les objectifs, alors il est nécessaire de les reconfigurer. Mais cette reconfiguration est longue et difficile : « reprogrammer » en profondeur ne peut pas se faire à coups de zapping managérial.
Et c’est aussi vrai au niveau d’un État… et encore plus.
Le fonctionnement d’un pays est un système trop complexe pour être piloté directement et « consciemment » par un seul individu, fusse-t-il sincère, intelligent et efficace… Plus cet individu – qu’il s’appelle Nicolas Sarkozy ou pas … – voudra intervenir directement, plus il sera « dangereux ».
A certains moments, cette intervention directe peut être nécessaire – la crise actuelle en est un bon exemple –, mais attention à ne pas en faire un mode de management permanent, car alors la France risque de mourir d’apoplexie !